Résumé du livre « Du sportif au champion : la quête de soi »

 

Présentation du livre

Titre : Du sportif au champion : La quête de soi
Auteur : Sophie Huguet

Thèmes : Psychologie du sport / Suivi psychologique / Difficultés psychologiques dans le sport / Relations entre sportif et parents / Travail sur les blocages psychologiques

 

Note générale du livre

14/20

 

Points forts du livre

– Une perspective très large ne prenant pas uniquement en compte la performance mais aussi l’épanouissement des sportifs

– Des pistes nombreuses et très intéressantes pour répondre à des problèmes fréquemment rencontrés par les sportifs

– Des études de cas riches et détaillées (retranscription des dialogues avec le psychologue) pour bien percevoir les problèmes et leurs solutions

– Une approche empathique et pédagogique (visible dans les dialogues) pouvant inspirer toute personne travaillant dans l’encadrement des sportifs

 

Points faibles du livre

– Une structure un peu déséquilibrée et assez peu pratique, avec d’abord une présentation de divers problèmes psychologiques et solutions, puis un guide général assez rapide sur les qualités mentales

– Un manque de détails sur certaines solutions, et notamment sur la gestion pratique des croyances personnelles

 

Résumé du livre

Questions abordées dans le livre :
– Quelles sont les différences entre la préparation mentale et le suivi psychologique ?
– Comment fonctionne un suivi psychologique et quels en sont les effets bénéfiques ?
– Quels sont les problèmes psychologiques fréquemment rencontrés par les sportifs et quelles peuvent-être les solutions ?
– Quels sont les problèmes relationnels fréquemment rencontrés par les sportifs et quelles peuvent-être les solutions ?
– Comment un sportif peut-il gérer les difficultés, la pression, les échecs ?
– Comment un sportif peut-il se développer et s’épanouir sur la durée ?

Pour connaître les réponses à ces questions, il te suffit de lire le résumé du livre :

Lire le résumé du livre (10 minutes)

 

L’importance de la psychologie dans le sport

L’auteur commence par mettre en évidence le poids de la psychologie dans le sport.
Un sportif est en effet soumis à de nombreux défis qui impliquent une gestion psychologique.

Tout d’abord, en s’engageant dans une carrière sportive, un sportif doit souvent faire face à des entraînements lourds et répétitifs, à de potentiels déséquilibres, et à de potentielles frustrations.
Il doit gérer des défis permanents, des objectifs élevés, une pression forte, des émotions fortes.
Un sportif doit aussi souvent gérer des échecs douloureux.
Il doit également souvent gérer la distance affective avec ses proches.
Tous ces défis et bien d’autres mettent à rude épreuve un sportif et donne une place légitime à la psychologie dans le sport.

Evidemment, l’approche psychologique et mentale est spécifique à chaque sport.
Les enjeux psychologiques et mentaux peuvent en effet varier d’un sport à l’autre en fonction de ses caractéristiques (individuel ou collectif, lent ou rapide, etc)

 

Les différences entre la préparation mentale et le suivi psychologique

Il ne faut pas confondre la préparation mentale assurée par un coach mental et le suivi psychologique assuré par un psychologue du sport.

La préparation mentale et le suivi psychologique consistent en un travail sur le mental du sportif, mais ils diffèrent dans leurs fondements théoriques, leurs objectifs, et leurs méthodes.
Leurs différences sont résumées dans le tableau ci-dessous :

 

Préparation mentale Suivi psychologique
Objectif Performance du sportif Epanouissement du sportif avec performance en conséquence
Cadre temporel Court et moyen terme Long terme
Cadre psychologique Vision partielle de la psychologie du sportif

Conseils spécifiques

Vision plus complète de la psychologie du sportif

Travail complet de réflexion sur soi-même

Cadre environnemental Cadre sportif
Parole peut être gênée
Cadre extra-sportif
Parole plus libre
Acceptation dans le sport Activité de plus en plus acceptée car accessible, mesurable et logique Activité très peu acceptée
Image dans le sport Image de gagnants Image de perdants

 

Le suivi psychologique

Tout d’abord, voilà les bases du suivi psychologique :
– Un suivi psychologique doit être demandé par le sportif pour être légitime
– Un suivi psychologique peut être ponctuel ou durable
– Un suivi psychologique a des effets bénéfiques multiples (meilleure connaissance de soi, libération de poids et blocages psychologiques, renforcement du sens donné à son activité, meilleure confiance en soi, meilleure gestion des émotions, meilleur épanouissement, meilleures performances)

De manière générale, un suivi psychologique est un traitement des blocages, des troubles et des difficultés psychologiques du sportif.

Pour réaliser un travail efficace, le psychologue du sport cherche à comprendre le sportif, sa personnalité, ses motivations, son environnement, sa construction, son histoire, ses interprétations des événements, ses croyances, ses pensées, ses ressentis, ses émotions, son rapport au corps…
Plus particulièrement, le psychologue du sport analyse la relation entre les éléments personnels du sportif et la pratique de son sport.
Il cherche notamment à analyser les conflits entre ces 2 dimensions du sportif.

Une fois les problèmes repérés, le psychologue du sport et le sportif cherchent à traiter ces problèmes en effectuant notamment un travail sur les motivations, sur les interprétations des événements, et sur les croyances du sportif.

 

Les problèmes psychologiques liés au sport et leurs solutions

L’auteur liste des problèmes psychologiques assez courants auxquels elle a fait face durant sa carrière de psychologue de sport.
Elle donne aussi des axes de traitement en s’appuyant sur son expérience.

Les blessures somatiques peuvent être évitées en analysant les problèmes psychologiques et en trouvant des solutions psychologiques.
Par exemple, une golfeuse qui s’était blessée suite au départ de son entraineur pour une autre golfeuse a appris à améliorer la gestion de ses relations (plutôt que de douter de ses capacités et se blesser par somation).

De grandes difficultés à accepter la souffrance du corps peuvent être traitées en donnant du sens à cette souffrance.
Par exemple, Rafael Nadal apprécie la douleur de la compétition car elle est le signe d’un dépassement de soi pour sa passion, pour donner le meilleur de lui au public.
De même, Richard Gasquet a appris à apprécier la douleur de l’effort régulier car c’est ce qui lui permet de rester en forme et de progresser.

Des difficultés à accepter le besoin de récupération peuvent être traitées en prenant conscience de ce besoin et de la nécessité de le respecter pour performer et durer.

Un manque de combativité sportive à cause d’une personnalité généreuse peut être corrigé en travaillant sur les croyances autour de la combativité sportive.
Par exemple, un joueur de tennis qui manquant d’agressivité quand il gagnait (car généreux en dehors du court) a appris à voir le don de soi comme un acte de générosité et une marque de respect pour l’adversaire.

Un narcissisme incompatible avec le besoin de progresser peut être traité en analysant de manière objective ses performances, en prenant conscience de ses failles et de sa marge de progression.

Des croyances négatives affaiblissant l’estime de soi et/ou la confiance en soi peuvent être traitées en travaillant sur les croyances, en transformant des croyances négatives en croyances positives.

Des motivations superficielles et insuffisantes face aux difficultés peuvent être renforcées en travaillant sur les motivations, en recherchant des motivations profondes.
Par exemple, Alain Prost, Gustavo Kuerten, Nikola Karabatic, et Emmanuel Petit se sont servis de la mort d’un proche pour gagner en engagement et motivation.
Novak Djokovic s’est servi de la guerre en Yougoslavie pour renforcer son engagement et sa motivation.
Et, une lanceuse de javelot perdant le goût de son sport (à cause des blessures et du sentiment d’échec face aux adversaires) a appris à se reconcentrer sur la préparation et les ajustements qui sont au cœur de sa passion.

Des motivations antagonistes peuvent être traitées en travaillant sur les éventuels préjugés autour de cet antagonisme, en travaillant sur les priorités.
Par exemple, un joueur de tennis partagé entre désir de réussir et désir de rester dans les circuits inférieurs avec ses copains a compris que sa priorité était de réussir dans le tennis et qu’il pouvait nouer des liens avec les joueurs pros.

Des émotions négatives posant problème peuvent être traitées en effectuant un travail cognitif et physiologique.

La dureté du sentiment de sacrifice peut être dépassée en analysant les avantages de son activité sportive et en travaillant sur les notions de choix et d’engagement.
Par exemple, une coureuse fond qui était frustrée par certains sacrifices (ne pas manger dans les fast food avec ses copines, ne pas participer aux soirées, ne pas pouvoir étudier d’avantage…) a pris conscience des avantages que lui offre la compétition, et a pris conscience que c’est un choix avec ses avantages et ses inconvénients.

Un traumatisme du passé affectant les réactions émotionnelles peut être traité en travaillant sur les interprétations et sur les croyances.
Par exemple, un joueur de foot qui n’acceptait pas la défaite car cela lui rappelait son impuissance sur certains événements comme la mort de sa mère, a appris à faire le deuil, à accepter que tout ne peut pas être totalement maîtrisé.

Des difficultés à gérer émotionnellement l’environnement peuvent être traitées en travaillant sur les interprétations, sur les croyances, sur la concentration.
Par exemple, un golfeur stressé par la pression de son père a appris à se concentrer sur l’apprentissage par l’échec plus que sur le risque de décevoir son père.

 

Les problèmes relationnels liés au sport et leurs solutions

Impliqué dans des enjeux importants, un sportif peut avoir des relations difficiles et éprouvantes avec son entourage.
L’auteur évoque ainsi les principaux problèmes relationnels que peuvent rencontrer les sportifs.

Tout d’abord, la relation entre le sportif et ses parents est souvent particulière.
Cette relation a généralement un impact important sur l’identité du sportif, sur ses valeurs, sur son état d’esprit, sur son projet, sur ses objectifs, sur ses motivations, sur ses émotions.
Il n’est pas rare que les projections des parents sur leurs enfants mènent à des conflits et des douleurs.
André Agassi a par exemple souffert de l’omniprésence et de la pression de son père.

Il faut préciser qu’il existe différents schémas caractérisant la position des parents par rapport à l’activité sportive de leur enfant.
Et l’impact de ces schémas varie selon les individus, les besoins et les situations.
L’auteur récapitule ainsi les schémas principaux, les problèmes qui peuvent y être associés, et les éventuelles solutions.

Dans le cas de parents considérant le sport comme une simple activité annexe et secondaire, l’enfant peut percevoir un manque de valorisation, un détachement, un manque d’intérêt, un rejet.
Dans ce cas-là, il est nécessaire que l’enfant communique ses besoins à ses parents, et bien entendu que les parents soient à son écoute.

Dans le cas de parents valorisant la recherche de maîtrise sportive et les actions sportives entreprises, l’enfant est souvent épanoui car son attitude est valorisée, sans pression liée aux résultats.

Dans le cas de parents focalisés sur la réussite sportive, l’enfant peut apprécier d’être encadré au jeune âge, mais peut assez vite mal supporter cette pression et ce poids parental.
Dans ce cas-là, il est donc souvent nécessaire de laisser à l’enfant une certaine indépendance.

Dans le cas de parents vivant à travers la réussite de leur enfant, l’enfant est souvent sous pression et souvent anxieux face aux résultats.
Là encore, il est nécessaire de donner d’avantage d’indépendance à l’enfant.

Dans le cas de parents ayant des comportements excessifs (colère, critiques violents, critiques du coach, critiques des partenaires…), l’enfant est souvent sous pression, anxieux, et gêné.
Dans ce cas, l’enfant doit déjà essayer de se détacher émotionnellement des réactions des parents.
Et, les parents doivent là aussi essayer de se détacher de l’activité sportive de leur enfant.

De manière générale, lorsque l’activité sportive de l’enfant occupe une place importante (financièrement, émotionnellement…) dans la famille, l’enfant peut subir une forte pression anxiogène et avoir le sentiment que son identité se résume au sport pour ses parents.
Or, il est nécessaire que l’enfant ne soit pas trop sous pression, et se sente aimé et valorisé pour autre chose que le sport.

Il existe aussi des cas où le parent est l’entraîneur (avec des profils variés).
Dans ce cas-là, outre les éventuels problèmes liés à la pression du parent-entraîneur, l’enfant peut aussi manquer d’un parent confident.

 

La relation avec l’entraîneur occupe aussi une place importante dans la vie du sportif.

Tout d’abord, il faut éviter d’universaliser les besoins des sportifs.
En effet, en matière de coaching, chaque sportif a ses propres besoins (en termes d’autorité, de proximité relationnelle et affective, etc).

De plus, les besoins d’un sportif peuvent évoluer.
Yannick Agnel a par exemple a quitté Fabrice Pellerin après les JO de Londres pour Bob Bowman afin d’obtenir plus de chaleur humaine.
De même, Renaud Lavillenie a quitté Damien Innocencio après les JO de Londres pour obtenir d’avantage de complicité.

Le métier de coach n’est pas simple et doit éviter certains écueils.
Un coach doit d’abord éviter de projeter ses besoins et ses modes de fonctionnement sur le sportif.
Il doit donc écouter et comprendre le sportif.
Il doit aussi être capable de mettre son égo de côté en laissant de l’indépendance au sportif, en laissant le crédit au sportif.

Quant au sportif, il doit éviter de se déresponsabiliser par des changements de coachs permanents, sans remise en cause personnelle.

 

De manière générale, la communication du sportif avec ses parents et son coach est nécessaire.
Elle permet déjà bien souvent de se soulager d’un poids.
Et, la communication permet aussi bien souvent de désamorcer des tensions, de clarifier des situations (notamment les attentes des autres), de provoquer une compréhension mutuelle, trouver des solutions et axes de progrès.

Il est également nécessaire pour un sportif de gagner en indépendance, de se détacher des attentes et du regard des autres pour éviter certains troubles (pression trop forte, peur extrême de l’échec, déséquilibre dans sa vie, etc).

 

Le regard des autres peut également poser problème pour un sportif.
En effet, la pression sociale est un moteur chez de nombreux sportifs mais avec généralement une peur qui y est associée et qu’il faut gérer.
En cas de troubles liés à la pression sociale, il est donc nécessaire d’effectuer un travail sur les croyances, de dissocier le regard des autres avec la valeur réelle du sportif.

La comparaison avec les autres peut aussi causer des problèmes en étant une source de frustration chez le sportif.
En cas de troubles liés aux comparaisons sociales, il est nécessaire de remettre la comparaison en perspective (contexte large) et de se concentrer sur ses stratégies de développement.

 

L’esprit de compétition

L’enjeu rattaché au sport et l’incertitude du sport sont sources d’anxiété chez de nombreux sportifs.
Plus précisément, l’anxiété est alimentée par le sentiment de ne pas maîtriser la situation, par la peur de l’échec, par la peur que la préparation ne soit pas récompensée.

Un sportif compense parfois cette anxiété avec des superstitions qui peuvent être dangereuses et virer au trouble obsessionnel compulsif.

Un sportif peut aussi être tenté d’éviter la déception et la peur avec des croyances négatives (défaite certaine).
Mais évidemment, cette approche est néfaste pour la performance.

Pour gérer la compétition et la pression de manière saine et efficace, un sportif doit développer des croyances positives sur lui-même et sur la compétition.
Un sportif peut notamment voir la compétition comme un défi excitant qu’il est capable de relever (et non comme une difficulté négative).
Un sportif peut aussi considérer la victoire comme une possibilité motivante et non comme une obligation.

Pour mieux gérer la pression, un sportif doit aussi apprendre à mieux gérer sa concentration.
Il peut notamment se concentrer sur ses croyances positives, sur ses stratégies et leur justesse, sur ses actions présentes.

Pour gérer la difficulté de la préparation, un sportif doit donner du sens à l’entrainement.
Un sportif doit notamment considérer l’entrainement comme un outil pour apprendre, pour tester des stratégies, pour corriger des erreurs, pour améliorer sa gestion des émotions, pour améliorer sa concentration, etc, sans se mettre une pression inutile de résultats.
Il doit considérer cet apprentissage réalisé à l’entrainement comme une nécessité pour performer en compétition.

Un sportif peut aussi éventuellement utiliser l’imagerie mentale.
Mais, il est généralement plus pertinent de visualiser le processus et les actions plutôt que de visualiser le résultat.

Pour être performant en compétition, un sportif doit aussi apprendre à rester concentré sur le moment présent, sur l’action présente, et éviter de se projeter dans le passée ou dans le futur.
Il doit donc apprendre à accepter les erreurs, à rester concentré sur ses actions présentes (plutôt que réagir négativement et repenser aux erreurs passées)
De nombreux joueurs de tennis franchissent ainsi un cap lorsqu’ils parviennent à moins penser à leurs erreurs pour garder leurs moyens.
Un sportif doit également éviter de se concentrer sur la perspective du résultat, sur le score, etc.
L’auteur cite l’exemple d’un coureur d’endurance, qui était en tête et se voyait déjà gagner et félicité par ses parents, puis a paniqué en voyant un concurrent le rattraper (il était préférable de se recentrer sur sa course).

Pour surmonter les échecs, un sportif doit d’abord valoriser ce qu’il a accompli, puis considérer les échecs comme une source de leçons et d’apprentissage.
Rafael Nadal est ainsi concentré sur le fait de donner le meilleur de lui-même, et non sur les difficultés et échecs.
Michael Jordan, John Mc Enroe, l’équipe de France de basketball, et bien d’autres champions se sont servis des échecs pour tirer des leçons qui leur ont ensuite permis de triompher.

 

Le parcours du sportif

On constate une grande diversité dans les parcours des sportifs.
Le processus de développement peut en effet varier d’un sportif à l’autre, tant au niveau du contenus qu’au niveau du rythme.

De manière générale, il est souvent sain et efficace pour un sportif de cultiver sa passion pour son sport.
Roger Federer est par exemple passionné par leur sport, et cette passion lui a permis de s’imposer et de durer.

Il est aussi nécessaire pour un sportif d’avoir une vision claire de ce qu’il recherche et de ses objectifs (tout en faisant attention aux influences extérieures)

Il est également important pour un sportif d’être concentré sur l’apprentissage, et non uniquement sur les objectifs.
Cet apprentissage est réalisé notamment via de la répétition, des expériences, des feedbacks.

Un sportif doit aussi savoir s’adapter aux conditions et aux changements (changement de coach, de partenaires, de technique, etc), et être ainsi capable d’éviter les excuses.
Ana Ivanovic a par exemple réussi à s’adapter alors qu’elle a grandi dans un pays en guerre avec uniquement une piscine désaffectée pour s’entrainer au tennis.
De même, Haile Gebreselassie s’est adapté alors qu’il a grandi en Ethiopie sans moyens matériels, avec pour seul opportunité les 10 km de course par jour pour aller à l’école.

Il est aussi important pour un sportif de cultiver la patience et la persévérance.
Il faut avoir conscience que les résultats peuvent mettre du temps à arriver.
Il est donc judicieux de se concentrer d’avantage sur le présent qui est maîtrisable que sur le passé (nostalgie d’une domination ancienne…) ou le futur (réussite incertaine…)
Et, les échecs doivent être considérées comme des  étapes nécessaires, souvent source d’opportunités, de leçons et d’apprentissage.
Il est important de chercher à rebondir derrière un échec.

Malgré tout, un sportif doit aussi savoir accepter l’arrêt lorsque l’activité sportive nuit d’avantage à son épanouissement qu’elle ne le permet.

Enfin, il est souvent judicieux de réfléchir aux leçons apprises à travers le sport, aux possibilités de les réutiliser pour d’autres projets après sa carrière de sportif.

 

Conclusion

La psychologie a une dimension personnelle.
Il n’y a donc pas de secrets de la réussite généralisable à tout le monde.

Il est donc important de réaliser un travail personnel pour trouver le sens personnel donné au sport, et pour trouver des clés de réussite correspondant à sa personnalité, à ses envies, à son histoire.

L’auteur encourage ainsi tout sportif à cultiver la connaissance de soi, ainsi que l’épanouissement de soi, à travers une quête en accord avec ce que l’on est et devient (valeurs, désirs profonds, ressentis, etc).

 

Idées clés et applications du livre

Voir les idées clés et applications du livre

 

Idées clés Application des idées
Contrairement à un préparateur mental, un psychologue du sport ne s’intéresse pas qu’à la performance mais d’abord à l’épanouissement du sportif Evaluer son bien-être et son épanouissement général
Repérer ses éventuels troubles affectant son épanouissement et ses performances
S’entourer d’un psychologue du sport compétent pour traiter ses éventuels troubles psychologiques
Communiquer honnêtement avec son psychologue du sport pour pouvoir traiter efficacement les problèmes et en récolter les effets bénéfiques
Un sportif est généralement plus épanoui et performant
s’il cultive sa passion pour son sport
Privilégier une activité sportive qui stimule sa curiosité, éveille son intérêt, génère en soi des sensations excitantes
Cultiver sa curiosité, s’intéresser aux histoires intéressantes autour de son sport
Cultiver son plaisir dans la pratique
Cultiver sa recherche de maîtrise
Un sportif est généralement plus épanoui et performant
s’il a une vision claire de ses motivations et de ses objectifs
Travailler sur ses motivations, chercher des motivations profondes (développer une maîtrise passionnante, rendre hommage, créer des émotions, inspirer autour de soi, laisser une trace, etc)
Traiter des motivations antagonistes en travaillant d’abord sur les éventuels préjugés autour de cet antagonisme, puis en travaillant sur les priorités en cas d’antagonisme réel
Un sportif est généralement plus épanoui et performant (et moins sujet aux émotions négatives et blessures somatiques),
s’il développe des croyances positives sur lui-même et sur la compétition
Repérer ses croyances négatives et limitantes sur soi-même
et sur la compétition
Remplacer ses croyances négatives et limitantes par des croyances positives via un travail de réinterprétation, de changement de perspective
Visualiser régulièrement ses croyances positives
Traiter régulièrement des croyances négatives et limitantes
Travailler notamment sur ses croyances autour de la combativité sportive
(considérer par exemple qu’il s’agit d’un don de soi, d’un acte de générosité, et d’une marque de respect pour l’adversaire)
Travailler aussi sur ses croyances autour des sacrifices
(considérer par exemple qu’il s’agit d’un véritable choix et engagement avec ses inconvénients mais avec aussi ses énormes avantages)
Travailler aussi sur ses croyances autour de l’échec
(accepter l’incertitude du sport et le fait que tout ne peut pas être maîtrisé, considérer les échecs comme un test à dépasser, considérer les échecs comme sources de leçons et d’apprentissage, considérer les échecs comme une étape nécessaire vers le succès, etc)
Un sportif est généralement plus épanoui et performant
s’il oriente sa concentration avant tout sur le processus d’apprentissage (d’avantage que sur ses objectifs de résultats)
Analyser de manière objective ses performances,
en prenant conscience de ses failles et de sa marge de progression
Planifier des habitudes et actions efficaces pour progresser
Se concentrer principalement sur les habitudes et actions
Veiller à être discipliné dans son apprentissage
Apprécier l’apprentissage et les progrès réalisés
Un sportif est généralement plus épanoui et performant
s’il gère la souffrance à l’entraînement et en compétition en lui donnant du sens
Donner du sens aux difficultés et souffrances de l’entraînement, en les considérant comme des expériences nécessaires pour progresser et performer en compétition
Donner du sens aux difficultés et souffrances de la compétition, en les considérant par exemple comme des challenges et comme des actes de générosité
Un sportif est généralement plus épanoui et performant
s’il respecte son besoin de récupération
Prendre conscience de son besoin récupération et de la nécessité de le respecter pour performer et durer
Planifier des périodes de récupération
(les optimiser via des informations et du feedback)
Un sportif est généralement plus épanoui et performant
s’il utilise l’imagerie mentale de manière pertinente lors de sa préparation
Décrire sur un papier le processus à visualiser
(enchainement des actions, environnement, etc)
Visualiser mentalement la réussite du processus visé
(ne pas visualiser uniquement les résultats visés)
S’exercer régulièrement pour affiner sa visualisation
Un sportif est généralement plus épanoui et performant
s’il traite les difficultés émotionnelles liées à son environnement familial par une communication honnête
Communiquer avec ses parents
Exprimer ses pensées et ressentis, afin de se soulager d’un poids, de désamorcer des tensions, de clarifier des situations, d’améliorer la compréhension mutuelle, de trouver des solutions et axes de progrès
Communiquer son besoin d’être valorisé pour sa recherche de maîtrise sportive et pour ses actions sportives entreprises, sans pression importante liée aux résultats
Communiquer son besoin de considération si l’on souffre d’un manque de valorisation et d’intérêt pour la pratique sportive
Communiquer son besoin d’indépendance et d’amour au-delà de la pratique sportive si l’on souffre d’une forte pression familiale et d’une considération liée uniquement aux résultats sportifs
Un sportif est généralement plus épanoui et performant
s’il travaille avec un coach répondant à ses besoins
Choisir un coach adapté à ses besoins,
un coach qui prend en compte la spécificité de ses sportifs,
un coach qui écoute et comprend ses sportifs
Communiquer avec son coach
Exprimer ses pensées et ressentis, afin de se soulager d’un poids, de désamorcer des tensions, de clarifier des situations, d’améliorer la compréhension mutuelle, de trouver des solutions et axes de progrès
Eviter de se déresponsabiliser par des changements de coachs permanents, sans remise en cause personnelle
Un sportif est généralement plus épanoui et performant
s’il apprend à gérer la pression sociale, en effectuant un travail sur ses croyances et sur sa concentration
Dissocier le regard des autres et sa valeur réelle
Travailler sa confiance en soi, travailler ses croyances sur soi-même
Relativiser le pouvoir de nuisance de l’environnement social
Travailler ses croyances sur l’impact réel de l’environnement social
Orienter sa concentration d’avantage sur les tâches,
sur l’apprentissage, et moins sur l’environnement social
Un sportif est généralement plus épanoui et performant
s’il met les comparaisons sociales en perspective et se concentre d’avantage sur ses stratégies de développement que sur ses concurrents
Contextualiser les comparaisons sociales
(prendre en compte l’âge, le nombre d’années de pratique, le niveau de forme, etc)
Se concentrer plutôt sur ses qualités, sur les progrès réalisés, sur ses axes d’amélioration, sur ses stratégies d’amélioration, sur son entrainement, sur ses compétitions
Un sportif est généralement plus épanoui et performant
s’il se concentre sur le moment présent, et évite de se projeter dans le passée ou dans le futur (notamment en compétition)
S’entraîner à se concentrer et rester concentré sur le présent, sur ses actions dans le présent
Apprendre à se recentrer sur le présent après des erreurs,
à ne pas repenser aux erreurs
Apprendre à se recentrer sur le présent lorsque sa concentration se disperse vers la perspective du résultat, vers le score
Elaborer et appliquer des stratégies de concentration et de recentrage sur le présent, élaborer des automatismes mentaux
Un sportif est plus épanoui
s’il apprend à accepter l’arrêt lorsque l’activité sportive nuit d’avantage à son épanouissement qu’elle ne le permet
Evaluer son épanouissement général
Essayer d’abord de traiter les éventuels problèmes à l’aide de professionnels compétents
Accepter l’arrêt en cas de persistance et d’impasse
Chercher un nouveau domaine d’activité plus propice à son épanouissement
Un sportif est souvent plus épanoui après sa retraite sportive
s’il réfléchit aux leçons apprises à travers le sport, aux possibilités de les réutiliser pour d’autres projets après sa carrière de sportif
Lister les qualités développées et les leçons apprises à travers le sport
Lister les projets suscitant un intérêt et une possibilité de reconversion après la carrière sportive
Créer des ponts entre les forces développées par le sport
et les projets intéressants

 

Pour vraiment t’imprégner du livre :

Acheter “Du sportif au champion : La quête de soi”

 

Pour compléter tes connaissances sur le sujet :

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