Résumé du livre “La force du mental: être un champion, ça s’apprend”

Les bases du succès

Les auteurs commencent par lister les bases du succès.

Il est ainsi important d’évoluer dans un environnement favorable.
Plus précisément, il apparaît fondamental de recevoir une éducation autour de valeurs et de croyances positives soutenant l’estime de soi.
De même, il est généralement important de bénéficier d’un soutien moral de son entourage dans la poursuite de ses objectifs.
Un tennisman qui était hors du top 100 a par exemple atteint le top 30 lorsqu’il a quitté son groupe d’amis festifs.

Il est aussi important d’avoir des valeurs fortes.
Il faut d’abord identifier ses valeurs, puis aligner ses actions avec ses valeurs pour avoir une forte motivation dans la durée.
Ces valeurs peuvent être par exemple le respect, le courage, l’humilité, la persévérance…

De même, il est nécessaire d’avoir des croyances aidantes.
En effet, les croyances déterminent nos pensées et nos actions, et il est donc important d’avoir des croyances aidantes, et non des croyances limitantes.
Il faut donc cultiver ses croyances aidantes et transformer ses croyances limitante en croyances aidantes.
Dans le tennis français, il y a par exemple la croyance limitante que le 7eme jeu décisif, alors que les autres jeux le sont tout autant.

Enfin, il est important de prendre du plaisir dans son travail.
Il est donc préférable de travailler de sa passion.
Il faut aussi essayer de prendre du plaisir dans l’effort en pensant au plaisir lié aux récompenses dans le futur et en pensant au plaisir lié au cœur de son activité.
De manière générale, il est important de vivre pleinement dans le présent et d’apprécier l’instant présent.
Zidane et Federer sont des exemples de sportifs ayant pris du plaisir dans leur sport.

L’état d’esprit d’un gagnant

Le livre entre ensuite plus en détails sur l’état d’esprit nécessaire pour réussir dans son domaine.

Il apparaît ainsi fondamental de cultiver des rêves et des objectifs, puis de les poursuivre avec une mise en œuvre à travers des actions.
Messi a par exemple poursuivi son rêve d’être footballeur malgré les critiques sur sa taille.
De même, Jeff Bezos a poursuivi son rêve d’offrir un accès à la lecture au plus grand nombre.

Il est aussi important d’être animé par une motivation très forte.
Derrière ses rêves et objectifs, il doit ainsi y avoir des raisons fortes, une motivation puissante.
Il faut ainsi être prêt à persévérer malgré les difficultés.
La motivation de Nadal pour gagner Wimbledon malgré son style de jeu est prise en exemple.

Un autre pilier de la réussite consiste à cultiver le progrès.
Il est primordial de chercher à progresser en permanence pour atteindre ses objectifs, de développer ses compétences, d’être curieux sur les moyens de s’améliorer, d’apprendre de ses échecs.
Drogba qui emploie un spécialiste de la balistique, un étiopathe et un analyste vidéo, est un exemple de sportif obsédé par le progrès.

Une personne qui veut avoir du succès sur la durée doit aussi être capable de se remettre en question et de s’adapter.
Il est ainsi important d’analyser ses performances, de faire du feedback, d’accepter les critiques, de tirer des leçons, de s’adapter à partir des leçons tirées.
De même, il faut éviter de se déresponsabiliser avec des excuses.
Mais il ne faut pas pour autant se condamner définitivement après une mauvaise performance.
Nadal est encore pris en exemple pour avoir su tirer des leçons d’une défaite face à Monfils, avant de gagner l’open d’Australie.

La confiance en soi est aussi une clé du succès.
Il s’agit d’une force qui permet plus facilement de réaliser des choses nouvelles et difficiles.
Un travail sur ses croyances et son estime de soi est donc important.

De même, l’intelligence émotionnelle est un élément fondamental pour réussir.
Il est nécessaire de gérer ses émotions, de réguler ses émotions, d’utiliser positivement ses émotions, d’utiliser la peur pour être énergique et performant, d’utiliser la colère pour être motivé et énergique, etc. Sampras utilisait par exemple sa peur d’affronter Agassi pour réaliser ses meilleurs matchs face à lui.

Evidemment, donner le meilleur de soi-même est aussi fondamental.
Il est important de ne pas tomber dans la négativité et l’abandon devant les difficultés.
Il faut ainsi persévérer et affronter les difficultés en trouvant des solutions.

De manière générale, il est fondamental de gérer son dialogue interne.
Gérer ses pensées et avoir des pensées positives est notamment nécessaire pour avoir un langage corporel positif et réaliser des actions positives.

Il ne faut pas non plus oublier de gérer son langage corporel.
Il s’agit notamment de gérer ses postures, ses mouvements, et ses expressions.
Avoir un langage corporel positif permet notamment d’avoir des pensées positives et de réaliser des actions positives.

Cultiver une très bonne concentration est aussi une clé du succès.
Il est ainsi très important de se concentrer sur ses actions essentielles, de se concentrer profondément sur ses actions dans le présent, et de garder sa concentration.

Enfin, il est aussi important d’accepter le regard extérieur.
Il est ainsi préférable d’avoir un regard positif sur le public et les médias.
Et il est pertinent de nouer une bonne relation avec le public et les médias pour éviter les problèmes et nourrir sa performance.

La situation du coaching mental

Le sport tourne autour de 4 compétences : les compétences physiques, les compétences techniques, les compétences tactiques, et les compétences mentales.

Plus particulièrement, l’aspect mental est constitué de nombreuses notions : l’estime de soi, la confiance, la gestion des émotions, le langage interne, le langage corporel, la gestion des contraintes, la concentration optimale, etc.

Il est important de prendre conscience que le mental est décisif dans le sport.
Nadal et Djokovic ont par exemple expliqué que c’est le plus important dans le tennis, et plus généralement dans le sport de haut niveau.

Or, le  mental est négligé par rapport au reste, surtout en France.
Il est en effet toujours très rare de trouver un coach mental dans les clubs sportifs.
Il n’y a toujours pas non plus d’institutionnalisation du coaching et de la préparation mentale.

Il s’agit là d’un problème important.
Pour les auteurs, ce manque de travail sur le mental est notamment le gros problème du tennis français.
Le tennis français a de nombreux talents, les meilleurs entraineurs techniques et tactiques, et les meilleurs préparateurs physiques, mais plafonne au top niveau à cause de carences mentales.

Cette négligence du mental dans le sport s’explique par des raisons diverses.
Il y a notamment la croyance que l’on ne peut pas progresser mentalement.
Il peut y avoir aussi la croyance que le mental se travaille naturellement avec l’entrainement physique.
Enfin, il y a aussi une perception assez floue du métier de coach mental.

Le métier de coach mental

Tout d’abord, il est important pour un coach mental de travailler avec des sportifs (ou autres personnalités) demandeurs et motivés.

Un coach mental doit viser des résultats.

Un coach mental doit aussi entretenir une relation équilibrée avec le coaché.
Il ne doit ni soumettre, ni être soumis.
Il est aussi important pour un coach mental de créer un lien de confiance, de bienveillance, et d’authenticité.
Un coach mental doit ainsi être fiable ; aligner ses pensées, ses paroles et ses actes ; et avoir un comportement cohérent sur la durée.
Il est ainsi important que le coach mental incarne ce qui est demandé au coaché (notamment certaines attitudes comme l’engagement, la confiance, la sérénité, la persévérance, l’honnêteté, etc)
Un coach mental doit aussi écouter activement le coaché ; écouter ses attentes, ses problèmes ; et faire attention au langage non verbal (voix, langage du corps, etc).

Concrètement, un coach mental doit aider le coaché à déterminer des objectifs ambitieux, réalistes, clairs, mesurables, datés.
Il doit ensuite l’aider à déterminer des stratégies, des actions.
Il doit également aider le coaché à identifier les difficultés et les moyens de les dépasser.
Il doit aussi encourager le coaché à s’appuyer sur ses points forts, même si un travail sur les points faibles et des petites adaptations en fonction de l’adversité peuvent être envisagées.

Un coach mental doit aussi travailler la concentration du coaché sur l’action présente, sa reconcentration, et sa gestion des distractions (passé, futur, frustrations, inquiétudes, etc).

Un coach mental doit aussi permettre au coaché de travailler sa gestion de l’enjeu et de la pression.
Il doit notamment lui apprendre à ne pas sous-estimer un adversaire, à rester impliqué et concentré.
Il doit aussi lui apprendre à gérer une pression forte en dédramatisant l’enjeu (les conséquences), en dissociant le résultat de la valeur de l’individu, en cultivant des croyances et un dialogue interne positif, en ayant un langage du corps positif, en portant un regard positif sur le stress.
Il est aussi important de travailler l’accès au flow en cultivant la détermination, la confiance, et la concentration du coaché.

Un coach mental doit aussi communiquer des feedbacks, en valorisant le positif avant de pointer ce qui peut être amélioré.
Il est notamment intéressant de noter qu’aux USA,  lors des dictées, on entoure en rouge ce qui est juste et non ce qui est faux.
Il faut ensuite recadrer avec pédagogie, poser des questions amenant le coaché à réfléchir et à suivre son raisonnement.

Un coach mental doit aussi s’adapter aux coachés, et notamment à leurs attentes, à leurs problèmes, à leur personnalité, à leur communication, etc.