Résumé du livre “Le mental des champions : comprendre la réussite sportive”

 

Présentation du livre

Titre : Le mental des champions : Comprendre la réussite sportive
Auteur : Hubert Ripoll

Thèmes : Gestion mentale / Motivation / Facteurs de succès / Fonctionnement cognitif / Gestion du stress / Flow / Témoignages de champions

 

Note générale du livre

14/20

 

Points forts du livre

– Une étude recouvrant les principaux sujets de la psychologie du sport

– Un passage particulièrement intéressant sur le fonctionnement cognitif des champions, des enseignements importants sur la gestion de la concentration

– Une forte connexion avec la réalité, à travers les nombreux témoignages de grands sportifs (Laura Flessel, Pascal Gentil, Jackson Richardson, etc)

 

Points faibles du livre

– Une prise de hauteur par rapport aux témoignages parfois un peu légère

– Le manque d’astuces concrètes issues des témoignages

 

Résumé du livre

Questions abordées dans le livre :
– Comment naît la motivation chez les champions et quels en sont les piliers ?
– Quels sont les éléments à la base du succès des champions ?
– Comment les champions préparent leur stratégie avant une compétition ?
– Comment les champions gèrent-ils leur concentration ?
– Les champions agissent-ils plus avec des gestes spontanés ou avec des gestes calculés ?
– Comment les champions gèrent-ils le stress ?
– Comment les champions accèdent-ils au flow ?

Pour connaître les réponses à ces questions, il te suffit de lire le résumé du livre :

Lire le résumé du livre (10 minutes)

 

La naissance de la motivation chez les champions

La plupart des sportifs interrogés ont eu très tôt la volonté de devenir les meilleurs dans leur sport, ainsi que la conviction qu’ils pourraient y parvenir.

La pression parentale a par contre été généralement mesurée.

A l’origine de cette forte motivation, on retrouve souvent une grande douleur vécue durant l’enfance.
Pour de nombreux sportifs interrogés, le sport a ainsi été un moyen de surmonter cette douleur.
Pour Alain Boghossian, le sport a été un moyen de surmonter la perte de son père.
Pour Laura Flessel, le sport a été un moyen de surmonter le racisme dont elle était victime.
Pour Bruno Martini, le sport a été un moyen de dépasser son statut de souffre-douleur à l’école.
Pour Mahyar Monshipour, le sport a été un moyen de retrouver un statut social perdu lorsque sa famille de hauts fonctionnaires iraniens a immigré en France.
Et, pour Thierry Tulasne, le sport a été un moyen de surmonter son manque de confiance à l’adolescence.

Le choix d’un sport spécifique est né d’avantage de l’affect et de l’imaginaire durant l’enfance, que des dispositions fonctionnelles.
Pour beaucoup, les émotions fortes vécues durant l’enfance ont eu un impact fort et durable sur une passion sportive.
Alexandre Biamonti a par exemple choisi le karaté car son père en étant fan et avait partagé sa passion avec lui.
Laura Flessel a choisi l’escrime car elle adorait les films de cap et d’épée.
Jackson Richardson et Alain Boghossian ont choisisi des sports collectifs car ils adoraient jouer avec des copains.

 

Les piliers de la motivation chez les champions

En recoupant les témoignages des sportifs interrogés, on retrouve au final 5 sources de motivation principales.

Pour beaucoup, il y a d’abord tout simplement le plaisir de l’activité.
Alexandre Biamonti prenait par exemple beaucoup de plaisir dans sa gestuelle lorsqu’il pratiquait le karaté.
De même, Jackson Richardson aimait les sensations procurées par la pratique du handball.

Il y a ensuite la recherche et le plaisir du progrès.
Ainsi, la valeur de dépassement de soi est souvent présente chez les sportifs interrogés.
Eric Navet cherchait toujours à progresser avec son cheval, sans trop se soucier des défaites ou des victoires par rapport aux adversaires.
Franck Dumolin a toujours été en quête de progrès, visant la limite de 60/60 balles parfaites en un match.
Laura Flessel et Thierry Tulasne retirent beaucoup de satisfaction  pour avoir toujours donné le maximum.

On retrouve aussi la générosité et le don de soi (sur et en dehors du terrain), présents chez certains sportifs.
A titre d’exemple, Pascal Gentil aimait faire du bien dans les écoles, hôpitaux, prisons, et se considérait comme un « diffuseur de bonheur ».

La recherche de reconnaissance sociale et de satisfaction de l’égo peut également être une motivation.
Ainsi, Guerlain Chicherit avait un besoin de reconnaissance.
De même, Eric Navet souhaitait être reconnu comme un champion dans le monde de l’équitation.

Enfin, la recherche d’identité et de satisfaction de l’égo est aussi une motivation chez certains sportifs.
Bruno Martini voulait par exemple être numéro un en handball pour satisfaire son égo.
De même, Guerlain Chicherit souhaitait être le numéro un, dans n’importe quel sport.

De manière générale, les motivations extrinsèques, et notamment matérielles, sont souvent secondaires chez les sportifs interrogés.
La récompense matérielle est ainsi d’avantage une conséquence qu’une cause de l’investissement.

Pour soutenir leur motivation, les sportifs interrogés soulignent l’importance de se fixer des objectifs ambitieux mais réalistes.

 

L’impact du climat motivationnel sur les champions

Pour la plupart des sportifs interrogés, les parents et les coachs ont été au centre du climat motivationnel durant l’enfance.
Ils ont ainsi influencé la motivation et l’engagement du sportif.

On distingue alors 2 types de climat motivationnel : un climat de maîtrise (recherche de progrès) et un climat de performance (recherche de victoires).
Généralement, ce climat motivationnel a dû être compatible avec les buts et les éléments personnels des sportifs interrogés.

De manière générale, les sportifs interrogés ont ressenti un besoin d’autonomie.
Ils ne supportaient pas un encadrement trop directif.
Une recherche d’équilibre et d’harmonie est donc nécessaire entre l’encadrement et les sportifs.

 

Les autres éléments à la base du succès des champions

Les témoignages de ces champions permettent de soulever d’autres éléments à la base du succès.

On retrouve ainsi l’importance du courage, de la prise de risque, du goût pour les actions inconfortables.
Laura Flessel explique qu’elle s’est notamment développée et épanouie dans l’adversité.

On note aussi la capacité à rebondir après les échecs, après en avoir tiré des leçons.
Laura Flessel a par exemple compris l’importance de travailler dur, après une décevante 4eme place en compétition.

Enfin, on retrouve l’importance de la responsabilisation, du rejet des excuses, de l’explication des échecs par des erreurs personnelles à corriger.
Pascal Gentil ne s’est par exemple pas plaint de l’arbitrage aux JO, mais s’est plutôt concentré sur ses erreurs techniques à corriger.

 

Le fonctionnement cognitif des champions

Les sportifs interrogés mettent en évidence l’existence de différents modes de contrôle, avec différentes attentions et énergies mentales requises.

On note ainsi une alternance entre des actes spontanés, automatisés, et des actes calculés, réfléchis.

Un automatisme entraîne une réponse volontaire parmi un ensemble de choix possibles avec très peu de réflexion et très peu de temps (différent d’un réflexe qui est une réponse quasi obligée et systématique).

La pratique permet de transformer des actes mal maîtrisés en automatismes.
Laura Flessel  a par exemple dû apprendre de nouveaux gestes en réfléchissant, avant d’en faire des automatismes.

Cette création d’automatismes naît de l’apprentissage de différents types de connaissances.
Il peut s’agir de connaissances conceptuelles (techniques sous forme de concepts, tactiques, combinaisons, etc)
Il peut également s’agir de connaissances procédurales (si… alors je…)
Enfin, il peut s’agir de connaissances perceptives (configurations visuelles reconnaissables comme les bonnes prises en alpinisme, les ouvertures en escrime, les espaces en football, etc)

La vision du jeu repose sur une bonne perception et un bon traitement des informations.

La perception est ainsi une véritable compétence.
Il est important de regarder les bonnes choses au bon moment, et de varier entre une perception générale panoramique et une perception ponctuelle précise.
Un karatéka doit ainsi percevoir toutes les parties du corps de son adversaire.
Un joueur de tennis doit avoir une vision périphérique de la balle pour voir sa trajectoire, avant d’avoir une vision centrale au moment du coup.
De même, les joueurs de foot doivent varier entre une vision globale du jeu et une vision plus centrée sur le ballon.

Le traitement des informations est également une véritable compétence.
Il est important d’analyser la situation, d’anticiper les mouvements, de déduire le geste juste, etc.

Il faut avoir conscience que la perception et le traitement des informations peuvent être travaillés et améliorés.
La perception et le traitement des informations peuvent être notamment automatisés pour gagner en vitesse et économiser de l’énergie mentale.

La mémoire est aussi importante pour réaliser des gestes adaptés.
La mémoire permet de stocker des informations et situations (apprentissages, entrainements, compétitions…), de les consolider (via les révisions), de les récupérer, et de produire une réponse adaptée.
Les joueurs d’échec stockent ainsi des centaines de milliers de situations avec chacune plusieurs réponses possibles.
Plus largement, les sportifs doivent mémoriser des parcours (et notamment leurs particularités), des caractéristiques chez leurs adversaires, des tactiques, des éléments particuliers, etc.

Il est important de noter que la mémoire peut aussi être travaillée et améliorée.

Malgré tout, un équilibre dans l’information est nécessaire pour garder une part suffisante de spontanéité.
Il faut ainsi sélectionner les informations à mémoriser, et prendre éventuellement du recul pour éviter les excès de réflexion.

Pour compléter leur apprentissage et leur préparation, les sportifs utilisent aussi de plus en plus l’imagerie mentale, dont l’efficacité a été scientifiquement prouvée.
Elle permet notamment d’ancrer des gestes techniques, des tactiques, des attitudes mentales, etc.
Alexandre Biamonti a par exemple utilisé l’imagerie mentale pour ancrer des mouvements techniques.
Thierry Lincou a utilisé l’imagerie mentale pour développer sa confiance (en s’imaginant dans un cercle au milieu des meilleurs et leur disant que c’est son tour).
Laura Flessel a utilisé l’imagerie mentale pour revivre mentalement des situations d’échec et les corriger.

Les sportifs soulignent l’importance d’une concentration extrême pour optimiser le fonctionnement du système de traitement de l’information.
Ainsi, leur concentration se portait sur tout ce qui était lié à la réalisation de leur objectif, et se fermait à tout ce qui était étranger à cet objectif.
Les sportifs décrivent cela comme une bulle étanche aux distractions mais ouverte aux informations pertinentes.

Les sportifs expliquent aussi qu’il est nécessaire de varier la focale de sa concentration.
La concentration peut ainsi être plus large mais moins intense sur les éléments spécifiques, ou plus intense mais moins large.

En termes d’intensité, les sportifs expliquent que le niveau de concentration est forcément variable dans la durée.
Il est en effet impossible en termes d’énergie mentale (impactée par la consommation d’énergie physique) d’avoir une concentration toujours maximale.
Il est donc important de bien gérer son niveau de concentration selon l’importance des moments.
Thierry Lincou était par exemple d’avantage concentré lors de jeux et points importants, et constatait que des joueurs essayant d’avoir une concentration maximale tout le temps se cramaient en cours de match.

Les sportifs expliquent qu’il faut passer par un processus d’apprentissage pour focaliser sa concentration sur l’essentiel (et ignorer les distractions), pour régler la focale de sa concentration, et pour doser sa concentration sur la durée.

Les sportifs évoquent aussi l’importance de la préparation stratégique (plan d’action général).
En planche à voile, il est ainsi important de repérer le plan d’eau et les vents.
En tennis, comme dans la plupart des sports, il est important de définir une stratégie générale face à l’adversaire.

Il est aussi nécessaire de réaliser des adaptations tactiques (plan d’action mis en œuvre) lors de la compétition.
Généralement, ces adaptations tactiques s’inscrivent dans le cadre stratégique.
Ainsi, la réactivité et la créativité sont nécessaires pour être capable de rapidement comprendre la tactique de l’adversaire et éventuellement s’adapter.
La préparation technique et tactique permet de développer l’adaptabilité (qualité d’adaptation, vitesse d’adaptation)
Ainsi, il est souvent pertinent pour les sportifs de préparer des fiches sur des situations et des adversaires. Mais, il faut généralement trouver un bon équilibre entre la préparation à des scénarios probables et l’adaptation aux éventuelles surprises.
Bruno Martini étudiait ainsi les tirs des adversaires et utilisait les statistiques en arrière fond, mais s’adaptait à la réalité des tirs.

Parmi les tactiques fréquentes, on retrouve la volonté chez beaucoup de ces champions de réduire l’influence de l’adversaire, en l’amenant à jouer sur son propre terrain et face à ses points forts.
Thierry Lincou essayait par exemple de forcer ses adversaires à se déplacer le long du fond du court et à défendre sur ses volleyes.

On note que le niveau d’engagement sur une tactique dépend du moment et des sportifs.
Mahyar Monshipour s’engageait par exemple dès le 1er round, à partir de l’étude réalisée à la vidéo.
Par contre, Laura Flessel se laissait généralement un grand temps d’observation.

Enfin, les sportifs expliquent qu’ils alternaient entre des actions calculées et des actions instinctives.
Ils précisent qu’avec l’âge, la part de calcul augmente généralement, alors que la part de l’instinct diminue.
Cette évolution s’explique par une diminution de l’énergie physique avec l’âge, et donc un besoin plus important de calculer ses actions.

 

La gestion du stress chez les champions

Scientifiquement, le stress a un impact nerveux, physiologique et psychique.
Le stress libère de l’adrénaline et d’autres hormones, qui activent le système nerveux sympathique.
Le système nerveux sympathique règle le fonctionnement du système neurovégétatif, qui régule la pression sanguine, le rythme cardiaque, la respiration, et le taux de sucre dans le sang.
Dans un deuxième temps, le système parasympathique s’active et force les rythmes respiratoire et cardiaque à revenir à la normale.
En produisant de l’énergie (via l’utilisation des ressources en glucose) et certaines hormones (adrénaline notamment), le stress met l’organisme en état d’alerte.
Mais le stress puise également dans les ressources de l’organisme et le rend donc vulnérable.
Le stress génère ainsi un risque de perturbation des gestes physiques, de perte de concentration, de réactivité aux informations pertinentes, de raisonnement, de prise de décision.
Il y a donc un équilibre à trouver pour ne pas subir le stress.

Le stress est causé par 2 sources principales: une dissonance entre un objectif et sa capacité à le réaliser, et un enjeu (portée des conséquences) important donné en termes d’égo.
Agir sur ces variables peut donc permettre d’ajuster son stress.
Le stress peut ainsi être régulé par une préparation extrême (beaucoup d’entraînement) et par une grande confiance en soi (dialogue interne positif, imagerie mentale postitive) permettant de connecter les objectifs à un sentiment de maîtrise.
Le stress peut également être régulé par une relativisation de l’enjeu et par un recul de l’égo dans l’enjeu.
D’autres techniques peuvent aussi permettre de réguler le stress.
Jackson Richardson utilisait par exemple une gestuelle détendue pour réguler son stress.
L’équipe de France de football en 98 a utilisé sa cohésion et sa confiance collective pour réguler son stress.

A partir des témoignages, on note que très rares sont les champions à ne pas avoir connu le stress.
Mahyar Monshipour fait ainsi figure d’exception, en ayant été aussi détendu lors de grands combats que lors de combats amicaux.

Cela dit, rares sont les champions ayant réellement souffert du stress.
De manière générale, la majorité des champions ont souffert du stress au début, puis ont appris à l’utiliser comme un stimulant positif dopant l’énergie, la motivation, la concentration, les sensations.

Malgré tout, certains champions ont vraiment souffert du stress.
Thierry Lincou a ainsi souffert du stress durant toute sa carrière.
Guerlain Chichérit en a souffert assez souvent, et plus particulièrement après des échecs.
Bruno Martin a également régulièrement souffert du stress.

Ainsi, on note que les sportifs dont les motivations sont fortement liées à la satisfaction de l’égo ont été les plus touchés par des excès de stress.
D’ailleurs, Franck Dumoulin qui a toujours été en maîtrise a craqué lors des JO d’Athènes, une des rares fois où il a accordé de l’importance à la pression sociale au lieu de se concentrer sur la recherche de progrès et de maîtrise.
Ce constat confirme qu’un enjeu important en termes d’égo a tendance à générer un excès de stress.

 

La gestion de l’état de conscience chez les champions

L’état de conscience est contrôlé par une structure nerveuse appelée la formation réticulée.
Cette structure régule le niveau de vigilance (du sommeil à l’hypervigilance).
Elle est le siège où convergent les messages internes (sensations) et les perceptions externes.
Elle filtre les informations pénétrant dans le système nerveux central, et régule l’activité des fonctions nerveuses impliquées dans le contrôle des émotions et de l’action.
Il s’agit donc d’une interface liant l’état physique (sensations internes) et l’état psychologique (état de conscience) de l’organisme.
L’état psychologique agit aussi sur l’organisme par l’intermédiaire du système limbique.

Des performances optimales sont atteintes lors d’un état modifié de conscience (état de flow).
Cet état est associé à une sensation d’unité avec l’espace, une sensation de ralenti, un sens de l’anticipation extrême, une sensation de contrôle total, une sensation d’invincibilité face aux agressions externes (hostilité du public, etc) et internes (fatigue, etc), une sensation de planer.
Il s’agit d’une expérience assez rare mais souvent facilement reproductible dans les grands moments, à partir du moment où elle est apparue.

Plusieurs hypothèses sur les raisons physiologiques de l’état de flow ont été avancées sans avoir pu être confirmées.
Parmi elles, on peut citer l’augmentation des ondes gamma, l’activation extrême de la partie préfrontale gauche du cortex cérébral (qui est le siège des émotions positives), la sécrétion d’endorphine et d’enképhaline, et la création de connections nerveuses réactivables.

Les conditions d’accès au flow ont par contre pu être identifiées.
Pour accéder au flow, il est ainsi nécessaire d’avoir un challenge important, une pression forte, une préparation rigoureuse, et une concentration optimale sur ses actions.
Des déclencheurs (routines, rituels, ancrages) peuvent être utilisés pour faciliter la reproduction de l’état de flow, ou du moins créer un état de concentration intense.
Des gestes durant l’échauffement ou des rituels de concentration peuvent par exemple être utilisés.

 

Le coaching mental chez les champions

Tous les champions interrogés sont conscients de l’importance de la psychologie et du mental dans la performance sportive.

Mais, la plupart ont été plutôt autonomes et n’ont pas eu recours à des psychologues du sport ou des préparateurs mentaux.

Cela dit, ils sont allés chercher des informations (notamment chez des anciens).
Ils ont réalisé des tests et intégré des techniques fonctionnant pour eux.
Ils ont notamment intégré des techniques pour développer leur confiance en eux, pour gérer le stress, pour renforcer des aptitudes, pour réguler leur concentration, pour moduler leur concentration, pour programmer un état mental idéal, etc.

L’auteur précise que les psychologues et préparateurs mentaux peuvent être utiles, mais il ne faut pas nier l’existence de problèmes d’abus et de transparence.

Quoiqu’il en soit, il est important de prendre conscience que les progrès mentaux sont possibles pour les sportifs.
Le mental doit être considéré comme une compétence perfectible.

 

Idées clés et applications du livre

Voir les idées clés et applications du livre

 

Idées clés Application des idées
Une douleur profonde durant l’enfance peut être utilisée comme une source de motivation dans le sport Identifier une éventuelle douleur profonde
Considérer l’engagement dans le sport comme un moyen
de surmonter cette douleur et de s’épanouir
Veiller malgré tout à traiter aussi les douleurs et problèmes
en dehors de l’activité sportive
Les émotions vécues durant l’enfance ont généralement un impact fort sur une passion sportive Prendre conscience qu’émotions et passions interagissent
Tester des activités sportives et se mettre dans des situations émotionnelles durant l’enfance et l’adolescence,
pour faire émerger une passion sportive
Nourrir et renforcer sa passion sportive par des émotions régulières
Le plaisir de l’activité,
la recherche de progrès,
et le don de soi
sont les motivations les plus efficaces
sur la durée
S’engager dans une activité sportive qui nous procure du plaisir
Se concentrer sur le plaisir lié à l’activité sportive
Se concentrer également sur la recherche de progrès,
sur la recherche de maîtrise, sur le plaisir à progresser
Se concentrer aussi sur le don de soi à travers son activité sportive
Les sportifs s’épanouissent généralement au contact d’un entourage positif et pas trop directif S’éloigner de personnes ayant un impact négatif
sur sa carrière sportive
S’entourer de personnes ayant un impact positif
sur sa carrière sportive
Communiquer son besoin d’équilibre entre encadrement et autonomie
Le courage est un élément important de la réussite sportive Sortir régulièrement de sa zone de confort
Se confronter à des situations difficiles et stressantes
Se confronter à meilleur que soi
Apprendre à gérer la peur et l’inconfort
Prendre conscience que la peur et l’inconfort sont des signaux indiquant des actions qui font croître, et sont donc des appels à l’action
La capacité à rebondir après des échecs est un élément important de la réussite sportive Considérer les échecs comme de simples étapes vers le succès,
comme des opportunités de tirer des leçons
Se recentrer assez vite sur le futur et le présent
Appliquer les leçons tirées des échecs
La capacité à se responsabiliser et éviter les excuses est un élément important de la réussite sportive Identifier ses erreurs et axes d’amélioration plutôt que de rejeter la responsabilité sur des éléments extérieurs
Tirer des leçons
Appliquer les leçons tirées
Travailler notamment sur ses erreurs et axes d’amélioration
La pratique permet de transformer des gestes mal maîtrisés en automatismes précis et rapides Adopter une bonne éthique de travail
Réaliser du feedback sur sa technique
S’entourer d’un staff technique compétent
La vision du jeu (perception et traitement de l’information)
peut être travaillée et améliorée
Prendre conscience que la gestion de sa concentration est essentielle pour optimiser la perception et le traitement de l’information
Focaliser sa concentration sur l’essentiel
Ignorer les distractions
Régler la focale de sa concentration de manière pertinente,
en fonction des situations, pour être vraiment concentré sur l’essentiel
Doser sa concentration sur la durée
Varier entre une concentration très intense et moins intense pour tenir sur la durée de la compétition
Muscler sa concentration par des exercices de concentration
Apprendre à se concentrer sur l’essentiel
Apprendre à régler la focale de sa concentration de manière pertinente
Apprendre à doser sa concentration sur la durée
Traiter les informations, analyser la situation
Anticiper les mouvements
Déduire le geste juste
Travailler son traitement des informations, son analyse des situations, son anticipation des mouvements, sa déduction du geste juste
Travailler sur l’automatisation de la perception et du traitement des informations pour gagner en vitesse et économiser de l’énergie mentale
La préparation stratégique et l’adaptation tactique sont des éléments importants de la réussite sportive Préparer une stratégie (un plan d’action général) avant une compétition
Privilégier les stratégies réduisant l’influence de l’adversaire, amenant l’adversaire à jouer sur son propre terrain et face à ses points forts
Favoriser son adaptation tactique (sa qualité et sa vitesse) par une bonne préparation technique et tactique
Préparer éventuellement des fiches sur des situations et des adversaires
Trouver un bon équilibre entre la préparation à des scénarios probables et l’adaptation aux éventuelles surprises
Définir son engagement tactique dans le temps
Définir une éventuelle phase d’observation
S’adapter tactiquement assez vite lors de la compétition en utilisant sa préparation, son sens de l’observation, sa réactivité, et sa créativité
Alterner entre des actions calculées et des actions instinctives lors de la compétition
Augmenter la part de calcul et diminuer la part instinctive dans sa pratique au fil des années, pour s’adapter à la diminution de l’énergie physique
L’imagerie mentale permet d’ancrer des gestes techniques, des techniques et des attitudes mentales Utiliser l’imagerie mentale pour ancrer des gestes techniques
Utiliser l’imagerie mentale pour ancrer des tactiques
Utiliser l’imagerie mentale pour ancrer des attitudes mentales (confiance, persévérance…)
Le stress peut être régulé et optimisé pour des performances sportives Travailler énormément sur sa préparation pour aligner ses objectifs et ses compétences perçues, pour connecter ses objectifs à un sentiment de maîtrise (et non de stress excessif)
Travailler sur sa confiance en soi
(dialogue interne positif, imagerie mentale postitive…)
pour aligner ses objectifs et ses compétences perçues,
pour connecter ses objectifs à un sentiment de maîtrise
(et non de stress excessif)
Eviter de placer trop d’égo dans l’enjeu
Relativiser éventuellement l’enjeu pour réduire un stress excessif
Utiliser éventuellement une gestuelle détendue (sourire, etc)
pour réduire un stress excessif
Utiliser éventuellement la cohésion et la confiance collective
pour réduire un stress excessif
Des techniques peuvent favoriser l’accès au flow et aux performances optimales Définir un challenge motivant
Se préparer rigoureusement
Se concentrer profondément sur sa tâche
Utiliser éventuellement des déclencheurs (routines, rituels, ancrages) pour faciliter la reproduction de l’état de flow

 

Pour vraiment t’imprégner du livre :

Acheter “Le mental des champions : Comprendre la réussite sportive”

 

Pour compléter tes connaissances sur le sujet :

Lire le résumé du livre “Champion dans la tête”

Voir le documentaire “Sarcelles, champions de l’ombre”

 

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