Résumé du magazine “Pourquoi aimez-vous le football ?”

 

Présentation du magazine

Titre : Pourquoi vous aimez le football ? 150 joueurs et personnalités déclarent leur amour du football
Auteur : So Foot

Thèmes : Amour du football / Plaisir / Créativité / Aventure / Accomplissement / Beauté / Incertitudes / Emotions / Lâcher-prise / Culture / Enfance / Enseignements / Cohésion sociale / Mode de vie

 

Note générale du magazine

18/20

 

Points fort du magazine

– La variété des réponses qui permet d’aborder toutes les raisons d’aimer le football (et plus généralement un sport)

– La variété des personnes interrogées qui permet d’avoir différents angles et différents styles

– La puissance et l’émotion que dégagent certaines citations

 

Points faibles du magazine

– L’absence de certaines grandes personnalités du football (Pep Guardiola par exemple)

– La partie sur les raisons de ne pas aimer le foot (ni intéressante, ni vraiment drôle)

 

Résumé du magazine

Questions abordées dans le magazine :
– Quelles peuvent-être les raisons d’aimer le football (et un sport en général) ?
– Pourquoi Michel Platini, Marcelo Bielsa, Ronaldo, Andres Iniesta et plein d’autres personnalités du football aiment le football ?
– Pourquoi même des personnalités éloignées du football comme Nicolas Sarkozy, François Hollande, Manuel Valls, Michel Cymès, OrelSan et plein d’autres aiment le football ?

Pour connaître les réponses à ces questions, il te suffit de lire le résumé du magazine :

Lire le résumé du magazine (15 minutes)

 

Pour le plaisir du jeu et de la créativité

Michel Platini (ex footballeur) : « Le football est un jeu, simple et beau comme l’enfance. Un jeu où les hommes partagent un terrain de sable, de bitume ou d’herbe, juste pour le plaisir de jouer. J’espère que les enjeux ne dépasseront jamais le jeu. »

Franco Baresi (ex footballeur) : « Le plaisir dans le foot est un sentiment élémentaire. Le simple fait d’avoir un ballon entre les pieds, et vous êtes déjà comblé. »

José Pekerman (coach) : « Quand tu commences à pratiquer ce sport, le seul moment qui vaille, c’est le présent. Jouer et prendre du plaisir à courir derrière un ballon, jouer et ne penser à rien d’autres qu’à ça, c’est quelque chose qui te berce le cœur. Une fois que le football entre dans ton cœur, il n’en sort jamais. Il est très dur pour moi de mettre des mots sur ce sentiment. Le foot se vit, se porte, se respire. »

Didier Deschamps (coach) : « Le football m’a permis de me dépenser, de bouger, de jouer, de retrouver les copains et prendre du plaisir à être ensemble dans l’action. Après avoir touché au rugby et à l’athlétisme, j’ai vite vu que c’était dans le football que je prendrais le plus de plaisir à libérer toute cette énergie qui était en moi. Du moment que j’étais sur un terrain, même vague, avec mes potes et un ballon, la vie était belle. »

Salomon Kalou (footballeur) : « Le foot, c’est 90 minutes de pur plaisir, et je ne peux pas toujours dire ça du sexe. »

Nolito (footballeur) : « J’ai eu une enfance difficile et j’aime le football parce que c’était la seule chose qui me faisait oublier mon quotidien. Le terrain me permettait de m’évader, d’être heureux. C’était mon médicament contre les difficultés de la vie. Voilà pourquoi j’adore ce jeu. »

César Menotti (ex footballeur et coach) : « Un ballon de foot, c’est comme le piano d’Horacio Salgan ou le violon d’Antonio Agri. Le football est un moyen d’expression. C’est un canal qui permet de se manifester. »

Dragan Stojkovic (ex footballeur) : « Ce qui me faisait rêver, ce qui me donnait l’adrénaline, c’était le dribble, faire des choses différentes des autres. Imaginez des choses dans ma tête puis les faire ensuite avec mes pieds, ça me plaisait énormément. Et je jouais aussi pour les supporters, pour donner du plaisir à mes coéquipiers et au stade. »

Frédéric Villeroux (joueur de cécifoot) : « Je me suis mis à aimer le foot en écoutant des matchs de valides. Quand j’entends parler de passes en profondeur, de redoublements, de jeu en triangle, je m’imagine ces situations de jeu, et ça me donne envie de m’entraîner pour pouvoir les reproduire. »

Hatem Ben Arfa (footballeur) : « J’aime le foot à travers les émotions éprouvées durant mon enfance : la joie du dribble, du contrepied, du but. Le foot permet de prolonger cette insouciance de la cour de récré, de l’adolescence. »

Claude Le Roy (coach) : « Je vais avoir 70 ans et je prends toujours du plaisir. Faire une tactique, une équipe, c’est comme écrire un poème. »

 

Pour la difficulté du football

Carlos Bianchi (ex footballeur et coach) : « Le football est le meilleur sport du monde parce qu’on le joue avec les pieds, ce qui le rend naturellement difficile. Il faut apprivoiser le ballon avec ses pieds alors que l’être humain est habitué à tout apprivoiser avec les mains. Le foot n’est pas le sport le plus dangereux, mais il est très difficile. »

Tony Vairelles (ex footballeur) : « Tous les sports sont difficiles, mais à mes yeux, faire des choses avec ses pieds est bien plus dur qu’avec ses mains. Le foot est l’un des seuls dans ce cas, et c’est pour cela qu’on est accro. J’aime aussi le foot car c’est un sport où tu peux tout faire tout seul. Quand j’étais gosse, je tapais le ballon contre un mur, ou dans les buts, ou en l’air, et je me faisais des films dans ma tête. »

 

Pour l’aventure humaine et l’accomplissement

Clarence Seedorf (ex footballeur) : « Le football permet de vivre avec une équipe pendant une année entière, de gagner des petits combats, de voir ses coéquipiers devenir plus que des collègues, et parfois mêmes des amis. Dans le football, on n’a pas le choix, il faut être là les uns pour les autres, sur et en dehors du terrain. Sans aventure humaine, il n’y a pas de trophées. »

Vincent Labrune (ex dirigeant) : « J’aime le football pour les joies, les cris, les larmes, le bonheur, l’espoir, le désespoir, la solitude, la communion, la fraternité, l’ambition, la déception, les rêves, les cauchemars, la grandeur, la décadence, la beauté, l’excès, le jeu, la stratégie, les combats, la guerre, la paix… »

Ronaldo (ex footballeur) : « L’endroit où j’ai été le plus heureux sur cette terre, c’était sur les terrains de football. Je remercie le football de m’avoir empêché de devenir un voleur, voire un criminel. Ce sport est un formidable agrégateur social, si ce n’est le plus grand. Le football a une énorme capacité à faire sortir les gens de la criminalité. »

Faustino Asprilla (ex footballeur) : « J’aime le football parce qu’il m’a permis de devenir quelqu’un. Le football m’a tout donné. Je lui dois la vie, un statut social, une famille, des amis, l’argent. Il m’a permis de donner de la joie aux gens. Il m’a donné des souvenirs, des bons, des moins bons. En résumé, il m’a tout donné. »

 

Pour la beauté, l’incertitude et les émotions liées au football

Bernard Pivot (journaliste) : « J’aime le football parce qu’en dépit des violences des supporters, du racisme, de l’argent roi, et du cynisme des mercatos, un beau but reste un beau but. »

Denis Padalydès (comédien) : « J’aime le foot car c’est un grand roman. C’est une histoire qui s’écrit avec des héros, des perdants, des traîtres… »

Philippe Katerine (chanteur) : « Le football est un condensé de toute la comédie/tragédie humaine, en une heure et demie complètement improvisée. »

Marco Simone (ex footballeur) : « La beauté du foot, c’est qu’en une minute, tu peux passer du statut de crétin à celui de héros. »

Pier Paolo Pasolini (écrivain) : « Le football est la dernière représentation sacrée de notre temps. Ce n’est pas le cinéma mais le football qui a remplacé le théâtre. Le cinéma est un rapport entre un public en chair et en os et des ombres sur un écran. Au contraire, le théâtre, et désormais le football, mettent en relation un public en chair et en os et des protagonistes en chair et en os. »

Didiz (rappeur) : « Ce que les gens aiment dans le foot, au-delà des joueurs et tout, c’est l’incertitude. Tu ne sais jamais comment va se terminer un match. »

Hristo Stoitchkov (ex footballeur) : « J’aime être surpris par le football. Un match, tu sais toujours comment ça commence mais tu ne sais jamais comment ça va finir. Et le football, c’est de la passion à l’état pur, ça te prend aux tripes. Il n’y a pas un phénomène plus excitant au monde. »

Noël Le Graët (dirigeant) : « Ce qui me plait, c’est le côté créatif du football, ce n’est jamais la même chose un match. »

Vicente Del Boque (ex coach) : « Le football est une boîte pleine de surprises. Quand on croit avoir tout vu, il y a toujours un Zidane pour vous réconcilier avec la notion de beau, un Raul pour vous impressionner avec son intelligence de jeu, ou un Messi pour vous émerveiller avec ses dribbles. »

Guy Roux (ex coach) : « Le football est le seul sport où l’on peut faire 0-0, mais c’est ce qui fait sa valeur. Ce qui est rare est recherché. Au basket, s’il y a 31-31 et que vous avez soif, vous allez chercher à boire. Quand vous revenez, il y a 42-41, mais ce n’est pas très grave. Au football, si vous détournez le regard et que vous loupez un but, c’est terrible. »

Marcelo Bielsa (coach) : « Tout ce que le football génère, c’est de l’émotion. Le but de ce sport, c’est de générer de l’émotion, de faire pleurer les gens. »

Assane Karaboualy (footballeur) : « Le football est un langage : celui des émotions qu’on donne et qu’on reçoit. Et ça, ce n’est pas une question de niveau. »

Jorge Valdano (ex footballeur et coach) : « Le football, c’est l’émotion de l’incertitude, avec la possibilité de jouissance. »

Tonie Marschall (réalisateur) : « Le football est pour moi un plaisir avant tout physique, nucléaire. Quand je vois un match au stade, je sens que mon corps est plus intense que la normale. Le football peut me procurer des frissons dans tout le corps. »

Ed O’Brien (musicien) : « Ma passion pour le foot et pour Manchester United est née en 1989, lors de mon premier match au stade. Je suis arrivé en haut de la tribune et j’ai eu la chair de poule. Dans un seul bloc, tu avais 20 000 types, tous debout, en train de chanter. Et le match n’avait même pas commencé. »

Walter Salles (réalisateur) : « Lors d’un classico électrique à Santiago Bernabeu, ma fille m’a dit ‘regarde la vie, on est dans la vie.’ Je n’ai jamais oublié ce jour-là, et elle non plus. Le foot, c’est ce qui nous plonge dans la vie. Un moment où, collectivement, nous vivons une expérience unique, impossible à reproduire. »

Virginie Despentes (écrivaine) : « L’émotion dans le bar où tu suis un match est comparable à celle que dégage un concert. Il reste une magie, c’est indéniable. Qu’elle soit pervertie n’empêche pas qu’elle opère. C’est comme la pornographie au final, même si t’as pas envie que ça marche sur toi parce que tu déplores les conditions de production, il est possible que ça te fasse de l’effet, parce que c’est un outil super puissant. »

Sydney Govou (ex footballeur) : « L’ambiance du foot, je ne l’ai pas retrouvé dans les autres sports. L’année dernière, je n’ai pratiquement joué aucun match, mais j’allais quand même à l’entraînement, parce que l’ambiance me rend heureux. »

François Bégaudeau (écrivain) : « Les sports individuels n’offrent pas l’articulation des techniques individuelles entre elles. Le basket et le handball sont trop étriqués, se réduisent à un dispositif d’attaque-défense… ça limite les combinaisons, il n’y a pas 10 000 façons d’y construire une action. Le volley est une répétition de réception, puis passe, puis smash… c’est trop répétitif. Le rugby est intéressant, mais il y a trop de points, la marque ne procure pas l’intensité de l’exception. Au football, un but est une denrée rare et chère. Il procure une sensation foudroyante, orgasmique. Il met les corps dans de drôles d’états, il électrifie et hystérise les corps. La rareté de la marque permet aussi que tout soit possible. Le foot se joue à 11, et à la fin c’est l’Allemagne qui gagne, mais aussi parfois l’Azerbaïdjan. Il est la chance du pauvre. Cette chance est sur mille, mais elle existe et elle nous maintient en tension. »

Karim Benzema (footballeur) : « Quand j’étais jeune, c’était avant tout un jeu, du plaisir pur. Aujourd’hui, ce sont d’avantage des sensations : l’adrénaline, ce truc qui monte avant chaque math et qui te procure à la fois une excitation et un plaisir d’une intensité que je ne ressens jamais autrement. C’est une sensation étrange parce qu’elle est à la fois très individuelle, et en même temps, son intensité est décuplée par le fait qu’elle est aussi collective, partagée avec tout un stade, et même avec des gens que je ne connais pas, qui sont devant leur télé. C’est parce qu’on procure des émotions aux spectateurs que nos sensations sont encore plus fortes. La beauté du jeu, le spectacle, le fait de jouer des grands matchs, de marquer des buts, tout cela nourrit et entretient cet amour du foot que j’ai depuis tout petit. »

Gennaro Gattuso (ex footballeur) : « Le foot, c’est comme le premier baiser. C’est la jeunesse et l’excitation qui ne finissent jamais. »

Andrés Iniesta (footballeur) : « Les footballeurs ne jouent pas uniquement pour gagner, mais pour rendre les gens heureux. C’est ce que j’aime dans ce jeu, et au final, c’est ça qui compte vraiment. »

 

Pour le lâcher-prise

Stacy Martin (actrice) : « Ma première fois au stade a été la meilleure journée de ma vie. J’avais l’impression d’être un enfant avec les chansons et l’énergie partagée avec tout ce monde. Ce que j’aime avec le foot, c’est que c’est comme si ça donnait soudainement le droit aux hommes de pleurer, de crier, de chanter ensemble. On ne retrouverait jamais ça dans la rue, jamais ces mecs ne se mettraient à chanter en public. »

Gigi Riva (ex footballeur) : « J’aime le foot parce que c’est la seule oasis qui, au milieu de toutes les charges du soi-disant âge adulte, me fait redevenir adolescent, cet âge d’or durant lequel nous étions dépourvus de toute responsabilité. »

Michel Cymès (médecin) : « Le football est mon sas de décompression. Il me permet de retourner à l’adolescence. Il nourrit mon besoin de m’enthousiasmer pour quelque chose. C’est le seul endroit où je peux me permettre de déconnecter tous les neurones du médecin pour ne garder que ceux du supporter. »

 

Pour l’univers et la culture du football

John King (écrivain) : « Je n’aime pas beaucoup le sport. Mais pour moi, le football, c’est une culture plus qu’un sport. C’est un mode de vie. Les clubs de foot ont leur propre tradition et leur propre identité. Le football a ses héros et ses méchants, ses chroniques et ses répétitions. C’est un livre sans fin. »

OrelSan (rappeur) : « Le stade est le plus important, mais les jeux vidéo ont aussi entretenu mon amour du football. J’y ai retrouvé l’émotion, les sensations quand tu marques un but, l’ambiance entre potes. Et puis tu continues du coup à connaître tous les noms des joueurs. Et ce côté encyclopédique un peu geek compte aussi beaucoup dans l’amour du football. »

 

Par attachement durant l’enfance

Olivier Giroud (footballeur) : « J’aime le foot car j’ai baigné dedans depuis mon plus jeune âge grâce à une famille de footballeurs. A même pas 3 ans, je tenais un biberon de la main droite et frappais un ballon du pied gauche. »

Jean-Pierre Papin (ex footballeur) : « J’ai le foot en moi. Tout petit, j’avais le ballon dans les mains ou dans les pieds. Partout où je suis allé dans ma vie, je l’avais avec moi. Le ballon a toujours été mon ami. »

Robert Pirès (ex footballeur) : « Si j’aime le foot, c’est avant tout grâce à mon père. Enfant, j’allais voir tous ses matchs, il était mon idole. C’est une histoire de transmission culturelle. »

Marcos Senna (ex footballeur) : « Mon père m’a transmis cette addiction au football. Le football est à la fois mon hobby, mon travail, mon combat, et mon art. C’est tout pour moi. »

Rudi Garcia (coach) : « Pour moi, le foot, c’est comme pour Obélix, je suis tombé dans la marmite quand j’étais petit et je n’ai jamais eu besoin de reprendre de potion magique. Mon père était joueur, puis entraîneur. J’allais voir les matchs dans les vestiaires, et j’ai encore les odeurs qui me reviennent. On fait le boulot d’entraîneur pour vivre de émotions collectives. Voir ses joueurs heureux, c’est le bonheur du coach, même si c’est par procuration. Je reviens toujours au foot parce que je suis passionné. Cette passion fait partie de moi. »

Luis Suarez Miramontes (ex footballeur et coach) : « Le football, c’est un peu comme aller au cinéma et ressentir de l’admiration devant la performance d’un acteur. Mes acteurs à moi, c’était mes frères. Quand je les ai vus faire ce qu’ils faisaient avec un ballon, j’ai eu envie de faire la même chose. Tu cherches toujours à imiter tes idoles. »

Jorge Burruchaga (ex footballeur) : « Quand j’étais gamin, le football c’était notre vie. On n’avait qu’un seul jouet, c’était le ballon. Que tu sois riche ou pauvre, tu peux toujours t’en offrir un. Peu importe qu’il soit beau ou tout pourri, il suffit juste que l’objet soit rond pour s’amuser en tapant dedans. Et puis avec un ballon, on peut jouer seul, à 2, à 4, à 10, ou à 20. Je serai amoureux du football jusqu’à ma mort, c’est comme l’amour maternel, c’est éternel. »

Angel Cappa (coach) : « J’aime le football parce que je suis né dans le football. Dans mon quartier, on allait au stade à 3 ans, et on commençait à jouer à 8 ans. C’était toute notre vie. Plus qu’un jeu, le football était ce qui nous définissait, c’était notre identité. Plus qu’un choix, cela fait partie de ma vie. Me demander pourquoi j’aime le football, c’est comme me demander pourquoi j’aime ma tête, mes bras, ou mes jambes. Cela fait partie de moi, voilà tout. »

Carlos Valederrama (ex footballeur) : « Je suis passionné par le football, parce que le premier souvenir que je garde de mon existence sur terre, c’est un ballon en caoutchouc que mes parents m’avaient offert à Noël. J’ai l’impression que mon cerveau a commencé à imprimer des souvenirs à partir de ce moment-là. Beaucoup de jolies choses dans ma vie sont liées au football. J’aime le football parce qu’il m’a rendu heureux et qu’il me rappelle plein de jolis moments. »

Frank Rijkaard (coach) : « Moi j’ai eu la chance de voir jouer les Oranje 70. Comment ne pas aimer le football quand tu grandis en regardant ces joueurs-là ? Et puis au fil de d’une carrière, le football devient une partie de toi. Il te construit en tant qu’être humain. Le simple fait de regarder un bon match te procure des sensations fantastiques, car cela réveille en toi ce qui te fait vivre. »

François Hollande (homme politique) : « Le football est beau, ce qui est une condition pour être aimé. Il est intelligent aussi, parce qu’il ne suffit pas d’avoir 2 pieds. Et enfin, il est imprévisible, aucun match ne ressemble à un autre, ce qui fait que c’est un amour qui se renouvelle toujours. Mais mon amour pour le football est né durant l’enfance. Je ne remercierai jamais assez mon grand-père de m’avoir emmené au stade. C’est le plus beau cadeau qu’on puisse faire à un enfant. »

Eduardo Galeano (ex écrivain) : « Dans sa vie, un homme peut changer de femme, de parti politique, ou de religion, mais jamais il ne changera l’amour qu’il porte pour un club de foot. »

 

Pour les enseignements tirés du football

Viggo Mortensen (acteur) : « Dans le football, il y a constamment des leçons sur la manière la plus noble et élégante de vivre, mais aussi des exemples de comportements insupportables. Il y a tout dans ce jeu, c’est une école sociale. »

Arrigo Sacchi (ex coach) : « Pour moi, le football est émotion, passion, valeurs, beauté. Je l’aime parce qu’il m’a permis d’en comprendre davantage sur la vie et la société. La vie et le football sont interchangeables. »

Manuel Valls (homme politique) : « Le football dit quelque chose du monde dans lequel on vit, mais il dit surtout quelque chose de la vie, et c’est en cela qu’il est si fort. Chaque match est une vie entière qui recommence tous les week-ends. »

Aimé Jacquet (ex coach) : « Le football est le reflet de notre société. Regardez bien l’expression d’un joueur sur le terrain, c’est sa photographie dans la vie. »

Fernando Torres (footballeur) : « L’Atlético m’a enseigné une manière d’aborder la vie. Peu importe qu’on soit les meilleurs ou qu’on perde, il faut se bagarrer, lutter. Dans la vie, de toute façon, on perd plus qu’on ne gagne. A l’école, au travail, en amour… on passe notre vie à perdre. Mais quoi qu’il arrive, on n’a pas le droit de baisser les bras. Et le plaisir est beaucoup plus important quand on s’est battus sans relâche pour quelque chose qui paraissait inaccessible. »

Johann Cruyff (ex footballeur et coach) : « J’aime le football parce qu’il dépend aussi de la chance. Et selon moi, la chance, c’est quelque chose qui se provoque. Si tu ne te mets pas en danger, tu n’auras jamais de chance. Il ne faut pas avoir peur de l’échec, ça fait partie de l’expérimentation du football, de la vie. L’échec ce n’est pas la fin du monde, mais le début d’un nouveau chemin. »

Paolo Sorrentino (réalisateur) : « Maradona fait partie des gens qui m’ont amené à faire partie du monde du spectacle. En rendant le football si beau, Maradona transformait le football en spectacle. Certaines sensations que j’ai éprouvées en voyant ce petit homme courir au milieu du terrain m’ont aidé à forger les émotions que j’ai ensuite essayé de transmettre dans mes films. Même si je raconte autre chose, les émotions sont les mêmes. C’est en cela que Maradona a été, pour moi, une grande source d’inspiration. »

Nelly Viennot (ex arbitre) : « Le football m’a fait aller dans plein d’endroits où je ne serais jamais allée en vacances. Récemment encore, en tant qu’observateur pour l’UEFA, je suis retournée dans les Iles Féroé et je suis allée à Sarajevo. Le foot permet d’augmenter sa connaissance du monde, de l’histoire, de la géographie. »

 

Pour la cohésion sociale générée par le football

Sepp Blatter (ex dirigeant) : « J’aime le foot car c’est l’organisation qui a le plus d’adeptes sur la planète. Il n’y a aucun pays, aucune religion, aucun mouvement politique ou culturel qui réunit autant de personnes. »

François Ruffin (homme politique) : « Le foot, c’est le seul truc qui produise cette fraternité, entre des jeunes et des vieux, des riches et des pauvres, des gens de la ville et des gens de la campagne. Il y a comme une symbiose à partir du ballon. »

Bertrand Cantat (chanteur) : « Le football est un plaisir sacrément partagé. J’ai joué au foot n’importe où dans le monde, avec des gens que je ne connaissais pas trois minutes auparavant, à s’en taper cinq, et à se féliciter avec des accolades fraternelles, alors qu’on ne se reverrait probablement jamais. »

Ian Rush (ex footballeur) : « J’aime le football car un terrain de foot est le seul endroit où vous pouvez vous faire comprendre sans parler la même langue. »

Alister (chanteur) : « Le foot, c’est des souvenirs, mais aussi, et surtout des discussions possibles avec n’importe qui, dans n’importe quelle rue, de n’importe quelle ville du monde. »

Sergio Goycochea (ex footballeur) : « Le football, c’est le sujet de conversation qui permet de mettre en relation des gens aux statuts sociaux diamétralement opposés. Le football, contrairement à d’autres sports n’est pas élitiste, il accepte tout le monde. »

Alessandro Piperno (écrivain) : « Le stade est le seul endroit où un sociopathe misanthrope comme moi arrive à sociabiliser. Quand je vais seul au cinéma ou au restaurant, je ne parle à personne. Au stade, ça me vient naturellement, et je me fais rapidement des amis. Nous avons ce patrimoine commun, un patrimoine qui dépasse toutes les classes, qui les transperce. C’est un patrimoine de souvenirs, un album de familles avec les mêmes parents, les mêmes joies, les mêmes douleurs, les mêmes frustrations. »

Ben Mazué (chanteur) : « On peut parler de football avec un inconnu, avec une connaissance, avec un collègue, avec un enfant, et même avec son père quand le tumulte de la vie personnelle demande un peu de pudeur. On peut se cacher derrière le foot pour huiler un lien, pour laisser venir la vraie conversation. Mes plus grandes discussions père-fils ont toujours débuté par un état des lieux footballistiques. C’est la rampe de lancement. »

 

Par procuration

Isabelle Huppert (actrice) : « Mon amour du football, je le vis à travers mes fils qui sont de véritables passionnés. Je n’avais pas le choix, il était impossible de m’intéresser à eux sans m’intéresser au foot. Le football me rend donc heureuse parce qu’il rend mes fils heureux. »

 

Parce que l’amour a ses raisons que la raison ignore

Nicolas Sarkozy (homme politique) : « L’amour ne s’explique pas, l’amour se vit. Toute explication sur l’amour est une reconstruction artificielle d’un sentiment très profond, instinctif, qui vous dépasse. C’est une identité. C’est un mélange d’histoires et de souvenirs qui fait que c’est comme ça. Et cet amour se vit. Au fond, le football, c’est une façon de vivre, un mode de vie. »

 

Idées clés et applications du magazine

Voir les idées clés et applications du livre

 

Idées clés Application des idées
Un sport peut être aimé pour le plaisir du jeu et de la créativité Pratiquer un sport dans lequel le simple fait de jouer et créer nous procure du plaisir
Se recentrer régulièrement sur le plaisir du jeu lorsque la souffrance liée aux charges de travail et aux enjeux devient trop pesante
Intégrer des gestes techniques via un apprentissage conscient
Lâcher prise en compétition pour libérer instinctivement ses compétences techniques
Trouver d’autres activités créatives plaisantes, notamment en vue de l’après-carrière
Un sport peut être aimé pour sa difficulté Considérer les difficultés liées à son sport comme un challenge et une source de fierté
Rechercher et mettre en place des solutions pour gérer les difficultés liées à son sport
Un sport peut être aimé pour l’aventure humaine et l’accomplissement qu’il implique Pratiquer son sport en se concentrant sur la recherche de compétence et de progrès, en se concentrant sur le plaisir de la maîtrise et du progrès
Pratiquer son sport en se lançant dans des challenges incertains
Pratiquer son sport en s’entourant de personnes, en partageant des moments
Un sport peut être aimé pour sa beauté, son incertitude, les émotions qu’il procure Lister les choses que l’on trouve belles dans son sport, les choses qui nous procure de l’émotion
Orienter sa pratique et son intérêt en recherchant les choses que l’on trouve belles et nous procurent de l’émotion
Un sport peut être aimé pour le lâcher-prise qu’il impliqué Travailler sur ses blocages inconscients, ses peurs, ses croyances négatives, afin de favoriser le lâcher prise
Se concentrer pleinement sur le moment présent et lâcher prise en compétition
Un sport peut être aimé pour son univers et sa culture S’intéresser à son sport, à son actualité, à ses acteurs, à son histoire, à ses histoires, etc
Rencontrer des personnes inspirantes liées à son sport
Un sport peut être aimé par attachement durant l’enfance Se remémorer des souvenirs de l’enfance liées à son sport
Partager la passion pour son sport avec ses éventuels enfants
Un sport peut être aimé pour les enseignements qu’il véhicule Lister les valeurs, les leçons de vie, les compétences et les qualités que l’on peut apprendre à incarner à travers la pratique de son sport
Etudier les sportifs (leur psychologie, leurs habitudes, etc) qui incarnent ces valeurs, ces compétences, ces qualités
Développer et incarner ces valeurs, ces compétences et ces qualités dans son sport mais également en dehors
Un sport peut être aimé pour la cohésion sociale qu’il génère Utiliser la pratique de son sport pour régulièrement rencontrer de nouvelles personnes
Utiliser la pratique de son sport pour communiquer avec un sujet dont on peut parler avec passion
Le plus important n’est pas d’expliquer l’amour pour son sport, mais de le vivre pleinement Lister les habitudes, les actions, les activités qui nous permettent ou nous permettraient de vivre pleinement sa passion sportive
Faire preuve de fermeté
Mettre des barrières à ceux qui s’opposent à cette passion

 

Pour vraiment t’imprégner du magazine :

Acheter “Pourquoi aimez-vous le football ? 150 joueurs et personnalités déclarent leur amour au football”

 

Pour compléter tes connaissances sur le sujet :

Lire le résumé du livre “Petite philosophie du sport : le sport a-t-il un sens ?”

Voir la conférence “The joy of sports”

 

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