Résumé du livre “En quête d’excellence : gagner dans le sport et dans la vie grâce à l’entraînement mental”

 

Présentation du livre

Titre : En quête d’excellence : Gagner dans le sport et dans la vie grâce à l’entraînement mental
Auteur : Terry Orlick

Thèmes : Gestion mentale / Engagement / Concentration / Gestion de l’intensité / Coaching mental

 

Note générale du livre

16/20

 

Points forts du livre

– Une analyse profonde des pouvoirs de l’engagement et de la concentration

– De nombreux témoignages de champions venant illustrer et soutenir la vision de l’auteur

– Un auteur aux résultats exceptionnels en tant que coach mental, une crédibilité très forte

– Un impact très fort sur la psychologie du lecteur, une bible pour sportif à relire régulièrement

 

Points faibles du livre

– Des sujets peu abordés (moyens de développer son engagement, blocages psychologiques, émotions, flow)

– Un manque d’exemples issus des sports majeurs (football, tennis…)

 

Résumé du livre

Questions abordées dans le livre :
– Quelles sont les bases de l’excellence ?
– Qu’est-ce qu’un véritable engagement ?
– Quel est ton niveau d’engagement actuel ?
– Comment améliorer ton engagement ?
– Qu’est-ce qu’une très bonne concentration ?
– Quel est le niveau de ta concentration actuelle ?
– Comment améliorer ta concentration ?
– Qu’est-ce qu’un bon équilibre de vie ?
– Comment réguler ton niveau d’intensité ?
– Comment être un grand coach ou un grand leader ?

Pour connaître les réponses à ces questions, il te suffit de lire le résumé du livre :

Lire le résumé du livre (15 minutes)

 

Choisir l’excellence

Ce livre cherche à nous faire prendre conscience que l’excellence est une philosophie que tout le monde peut adopter et incarner.

En effet, malgré les forces environnementales, nous restons les pilotes de notre cerveau, de notre mental, de notre état d’esprit, de notre concentration.
Ce contrôle nous offre la liberté de choisir l’excellence, ou du moins la quête de l’excellence.

Evidemment, un pilotage efficace et tournés vers l’excellence demande des efforts importants et de l’entrainement.
Et avant tout, une gestion mentale efficace peut se construire à partir de conseils d’experts en psychologie positive.

Ainsi, à travers ce livre, l’auteur partage son expertise dans ce qu’il appelle « l’autogestion positive ».
En s’appuyant sur son expérience exceptionnelle de coach mental, il nous livre une véritable notice pour faire de notre mental un outil puissant et tourné vers l’excellence.
L’auteur développe notamment 2 sujets majeurs : la puissance d’un engagement fort et la puissance d’une concentration efficace.

 

Choisir l’excellence via le choix de l’engagement

Avant tout, choisir l’excellence, c’est choisir de s’engager avec force dans une quête.
Il est important de prendre conscience que l’engagement est une clé pour atteindre l’excellence.
Et, si on analyse les hommes à succès, on remarque qu’ils sont toujours très engagés.
Ainsi, sans engagement fort, il ne peut y avoir de succès durable.

Pour maximiser ses chances de réaliser ce à quoi l’on aspire, il est donc primordial de s’engager personnellement et avec force dans sa quête.
Cet engagement s’incarne par un état d’esprit particulier.
Il faut d’abord être ultra motivé et déterminé dans sa quête et dans son développement.
Il faut être prêt à donner le maximum, à s’entrainer très dur.
Il faut aussi être prêt à travailler beaucoup sur sa concentration.
Il faut également être prêt aux sacrifices, être prêt à renoncer à certaines choses, être prêt à affronter la douleur, être prêt à faire face aux critiques.
Il faut aussi être prêt à échouer.
Enfin, il faut être prêt à persévérer.

Cet état d’esprit peut sembler à première vue incompatible avec le bonheur, avec une vie heureuse.
Or, c’est justement l’engagement qui donne du sens à la vie, de l’énergie, et du bonheur.

 

Evaluer son engagement

L’auteur nous fournit un questionnaire permettant d’évaluer notre propre engagement.
Ces questions portent sur plusieurs dimensions de l’engagement.

Voici les questions permettant d’évaluer son engagement (se noter entre 1 = jamais à 10 = toujours) :

1) Je suis prêt à mettre de côté certaines choses pour exceller dans mon sport ou dans une autre quête.

2) Je veux vraiment devenir un excellent performeur dans mon sport ou une autre quête.

3) Je me prépare mentalement pour chaque entrainement ou occasion d’apprentissage afin de continuer à m’améliorer et donner le meilleur de moi-même.

4) Je me prépare mentalement pour chaque performance afin de continuer à m’améliorer et donner le meilleur de moi-même.

5) Je suis déterminé à ne jamais abandonner même face à des challenges difficiles.

6) J’assume la responsabilité de mes erreurs et travaille dur pour les corriger.

7) Je donne 100% de concentration et d’effort dans les séances d’entrainement et de préparation, que les choses se passent bien ou non.

8) Je donne 100% de concentration et d’effort dans les performances ou compétitions, que les choses se passent bien ou non.

9) Je donne tout ce que je peux lorsque le challenge semble insurmontable ou hors de portée.

10) Je me sens plus engagé dans l’amélioration de mon domaine de performance (ou autre domaine que j’ai choisi) que dans tout autre chose.

11) Je suis totalement engagé pour rendre ma concentration aussi bonne que possible.

12) Je trouve du plaisir et une satisfaction personnelle dans mon domaine de performance (ou autre domaine que j’ai choisi).

La note générale obtenue est donc une note sur 120 permettant d’évaluer son engagement général.

Il est aussi important de repérer les points qui ont obtenu une note plus faible et où son engagement peut donc être particulièrement être amélioré.

 

Améliorer son engagement

Il est nécessaire de porter un regard critique sur son engagement et de chercher à l’améliorer.

Il est donc vraiment important de commencer par analyser et évaluer ses performances et son engagement.

En cas d’insuffisance, il est également important de trouver des stratégies pour améliorer son engagement.

Evidemment, trouver des stratégies pour améliorer son engagement ne suffit pas, il faut ensuite veiller à appliquer ces stratégies.

Enfin, comme souvent, il est nécessaire de réaliser du feedback, de réévaluer régulièrement son engagement, de tirer de leçons, et d’adapter ses stratégies d’engagement.

 

Choisir l’excellence via le choix d’une concentration efficace

Le pouvoir de la concentration est au cœur de ce livre.
Ce livre veut nous faire prendre conscience que la concentration est l’élément fondamental qui mène nos vies, et qu’il faut donc la gérer rigoureusement.

Une concentration efficace repose sur la qualité (direction + profondeur) et la constance (durée).
La qualité de la concentration est décisive pour être productif et performant.
Et la constance de la concentration est décisive pour être productif et performant dans la durée.
De plus, une concentration efficace nourrit également la confiance qui vient renforcer la performance.

Plus largement, la concentration est décisive dans l’apprentissage, la performance, l’excellence, les relations, la joie.
Ainsi, au-delà de l’impact de la concentration sur la performance, il ne faut pas négliger son impact sur la joie.
C’est en effet une concentration de qualité qui permet d’apprécier le moment présent, d’apprécier le chemin qu’est la vie.

Il faut donc bien prendre conscience que la concentration est un élément clé.
Elle est le leader de nos vies.
Et gérer sa concentration est donc aussi la compétence la plus importante chez un être humain.

Il faut aussi savoir qu’il est nécessaire d’avoir une bonne concentration lors des entraînements et lors des performances.
Il y a en effet un lien entre la concentration lors des entraînements et la concentration lors des performances, car il s’agit d’un véritable muscle ayant besoin d’entraînement.

Enfin, il faut noter qu’une concentration efficace est réutilisable dans d’autres domaines.
Développer sa concentration à travers le sport permet donc de réutiliser cette compétence dans d’autres domaines.

 

Concrètement, il est d’abord fondamental d’orienter sa concentration vers l’excellence.
L’auteur nous donne donc les éléments sur lesquels il est important d’orienter sa concentration pour incarner l’excellence.
Evidemment, on ne peut pas être concentré sur tous ces éléments en même temps.
Il est surtout important de prendre conscience des quelques priorités sur lesquelles il est important d’orienter sa concentration (avec alternance).
Il faut savoir que la plupart des personnes orientent leur concentration essentiellement ailleurs que sur ces éléments clés.
Choisir d’orienter sa concentration sur ces éléments clés n’est donc pas banal, il s’agit d’un véritable outil pour changer sa vie.

Il est ainsi important de choisir de se concentrer régulièrement sur ses objectifs et ses stratégies.
Il est d’abord nécessaire de déterminer des objectifs de rêve à long terme, et de les lier à des objectifs réalistes et actions à court terme.
Les objectifs doivent être clairs, mesurables, et datés.
Il faut également travailler ses stratégies, déterminer des actions pour s’améliorer et performer.
Il est notamment recommandé de s’inspirer des comportements et actions de modèles (en y étant attentif).
Il est aussi important d’écrire, d’afficher, de voir et d’avoir en tête ses objectifs et actions planifiées.
Enfin, il est nécessaire d’ajuster ses objectifs et actions, notamment en cas d’échec.

Il est aussi nécessaire de choisir de se concentrer régulièrement sur les raisons derrière ses objectifs.
Parmi les raisons fortes, on peut notamment retrouver la passion pour l’activité, le sentiment d’être vivant, l’apprentissage continu, la réalisation de son potentiel, l’impact, le don et la générosité, la fierté, la reconnaissance sociale, l’inspiration pour les autres.

Il est aussi important de choisir de se concentrer sur les aspects positifs plutôt que sur les aspects négatifs.
Il faut notamment nourrir des croyances positives, des pensées positives, des images positives.
Il est ainsi pertinent de faire des séances d’autohypnose, en se concentrant sur un point, en pensant au relâchement des différentes parties de son corps, et en se répétant des autosuggestions positives.
De même, il est aussi intéressant de réaliser des séances de visualisation en imaginant le processus de réalisation de résultats voulus.
L’imagerie mentale positive est en effet efficace car elle crée des réseaux intégrés de neurones (le cerveau ne faisant pas de différences entre les images réelles et les images imaginées).
Elle est notamment efficace pour développer ses compétences mentales (comme la confiance), ses compétences physiques et ses compétences techniques.
Elle peut aussi permettre de revivre de grandes performances et mieux les ancrer, de revivre des erreurs et les corriger, d’apprendre à gérer différents scénarios, etc.
La régularité de la visualisation mentale est importante, ainsi que sa qualité qu’il faut travailler.
L’appui vidéo d’un modèle ainsi que la gestuel dans le vide peuvent aider.
Il faut savoir que l’imagerie mentale est désormais utilisée par de nombreux sportifs.
De manière plus générale, il est important de se concentrer sur des aspects positifs, d’exprimer de la gratitude quotidiennement, de voir et d’apprécier les aspects positifs des événements et des personnes, de penser positivement, d’avoir des pensées positives sur sa capacité à agir…
Pour renforcer cette orientation positive, il est important d’établir des stratégies de concentration et de reconcentration sur le positif.
De même, il faut savoir se concentrer sur les opportunités plutôt que sur les difficultés, transformer des difficultés en opportunités, avoir une perspective positive, se concentrer sur les opportunités (notamment les opportunité d’apprentissage), se concentrer sur les solutions plutôt que sur les difficultés.
Pour surmonter les difficultés, il peut notamment être intéressant de mettre en place des situations de simulation pour se préparer aux conditions de performance, à différents scénarios et à différentes difficultés (il faut veiller à ne pas abuser de ces situations de simulation car elles peuvent créer de la fatigue).
Il peut notamment être utile de simuler des températures particulières, une ambiance particulière, des erreurs d’arbitrage, des scénarios particuliers, des adversaires particuliers, etc.
Enfin, après une action, il est aussi important de se concentrer sur le positif et sur les leçons plutôt que sur les difficultés et échecs.
Il faut ainsi savoir rapidement se projeter dans le futur et le présent avec des actions spécifiques.

Il est aussi très important de choisir de se concentrer pleinement sur les actions présentes, sur le moment présent, sur le faire, sur les entraînements, sur les performances.
Il faut ainsi se concentrer sur ses actions avec un processus de décision-action.
Il est alors notamment important de rester concentré et d’ignorer les distractions.
Dans l’idéal, on entre alors dans la zone de flow.
Pour optimiser les chances d’entrer dans cette zone de flow, il faut avoir un challenge, ne pas penser au résultat, avoir une concentration extrême sur sa performance (son expérience, ses tâches dans le présent), se laisser absorber par la tâche, créer une connexion forte avec sa tâche, avoir un sentiment d’unité avec la tâche et l’environnement, faire confiance à son pilotage automatique, et travailler la technique.

Enfin, pour pouvoir se concentrer sur ces éléments clés, il est très important de choisir de ne pas se concentrer sur les distractions.
Les sources de distraction sont nombreuses, il peut s’agir de personnes, du passé, de problèmes, de doutes, d’inquiétudes, etc.
Il est donc notamment important d’anticiper, limiter et bloquer les distractions.
Il est aussi important d’établir des stratégies de concentration, ainsi que des stratégies automatiques de reconcentration sous forme de tableau (listant les distractions, les réponses habituelles, les réponses choisies et les rappels de reconcentration).
Il est ensuite important d’appliquer ses stratégies de concentration, de placer sa concentration sur plus important que les distractions, de maintenir sa concentration en dehors des distractions, d’ignorer les distractions, de rester concentré sur le positif lors des changements inattendus, etc.
En cas de dispersion, il est important de se recentrer rapidement, en repérant le décentrage vers une distraction, en respirant, et en se reconcentrant.
Pour faciliter le processus de reconcentration, il est important d’appliquer ses stratégies de reconcentration.

 

Evaluer sa concentration

L’auteur nous fournit un questionnaire permettant d’évaluer notre propre concentration.
Ces questions portent sur plusieurs dimensions de la concentration.

Voici les questions permettant d’évaluer sa concentration (se noter entre 1 = jamais à 10 = toujours) :

1) Je suis si concentré sur ce que je fais que tout le reste disparait, rien d’autre au monde n’existe.

2) Je prends soin de garder ma concentration totalement dans le présent, dans l’ici et le maintenant.

3) Je me recentre rapidement, reviens dans ma meilleure concentration, totalement absorbé, même si je suis momentanément distrait ou nerveux, ou fais une erreur dans les situations de performance.

4) Je maintiens une concentration de grande qualité, je suis totalement concentré dans les séances d’entraînement et de préparation.

5) Je regagne rapidement une concentration de grande qualité et pleinement connectée après avoir été distrait dans les séances d’entraînement ou de préparation.

6) Avant de performer, je me concentre sur les choses qui me font sentir confiant et prêt.

7) Avant de performer, je décide de porter ma meilleure concentration dans cette performance.

8) J’ai une grande confiance intérieure dans le fait que je peux faire tout ce que je dis de faire à mon esprit si je me concentre pleinement.

9) Je me concentre malgré les erreurs, les mauvaises annonces, ou les situations contre moi pendant la performance ; je me concentre directement sur l’étape en face de moi.

10) Je reste motivé et complètement concentré même lorsque je suis derrière, lorsque je fais face à des obstacles ou des échecs, ou lorsque je suis mené.

11) Je me concentre sur le fait d’apprendre des échecs, des critiques et des erreurs, et les tourne en opportunités positives afin de m’améliorer.

12) Après une performance, je me concentre sur ce que j’ai bien fait et comment je pourrais être meilleur pour ma prochaine performance, et j’agis en conséquence.

La note générale obtenue est donc une note sur 120 permettant d’évaluer sa concentration générale.

Il est aussi important de repérer les points qui ont obtenu une note plus faible et où sa concentration peut donc être particulièrement être amélioré.

 

Améliorer sa concentration

Il est nécessaire de porter un regard critique sur sa concentration et de chercher à l’améliorer.

Il est donc d’abord important d’analyser et d’évaluer ses performances, ainsi que la qualité et la constance de sa concentration dans différents domaines de sa quête, dans différentes situations.
Il faut notamment analyser la qualité et la constance de sa concentration lors des très bonnes et très mauvaises performances.
Ces analyses permettent de tirer des leçons de ces situations, et notamment de repérer les attitudes de concentration à reproduire et celles à ne pas reproduire.

Il est ensuite important de trouver des stratégies, des automatismes pour améliorer la qualité et la constance de sa concentration dans les domaines et situations visés.
Il faut avoir conscience que l’efficacité des stratégies dépend des personnes (certains sont plus performants en se concentrant sur des choses relaxantes avant une compétition, d’autres sont plus performants en se concentrant sur la tâche à accomplir, etc).
Il est ensuite important d’utiliser des notes (avec des mots ou images) rappelant les stratégies de concentration et de reconcentration.

Evidemment, il faut ensuite appliquer ces stratégies pour améliorer sa concentration.

Puis, il est nécessaire de réaliser du feedback, d’évaluer sans cesse ses performances et sa concentration, de tirer de leçons, d’adapter ses stratégies de concentration.

Il faut avoir conscience que l’on peut toujours améliorer sa concentration.
Il s’agit d’un muscle qui s’entraine et se développe comme les autres.
Il peut ainsi être intéressant de s’entrainer à se concentrer sur les paroles d’une personne, sur les phrases d’un livre, sur des mots, sur des sensations corporelles, sur des objets, des images mentales, etc.

 

Choisir l’excellence via le choix d’un équilibre de vie

L’excellence exige un équilibre de vie.
Il est ainsi malsain de vivre constamment à un niveau d’intensité et de tension très élevée.
Ce déséquilibre finit souvent par se payer (via un burn out par exemple) et être contre-productif sur la durée.
Il est donc nécessaire de trouver un équilibre en variant son niveau d’intensité et de tension.

Il est donc d’abord important de bien s’organiser en programmant ses objectifs, ses routines et ses actions essentiels.
Il est notamment important d’être sélectif.

Il est aussi nécessaire d’avoir une intensité focalisée et relâchée (forte mais pas excessive) lors des actions productives, des entrainements, des performances.
Il faut éviter une intensité trop forte provoquant une tension excessive, un stress excessif, une anxiété extrême, une concentration focalisée sur les peurs et les inquiétudes, une paralysie, un manque de lucidité, une perte de fluidité, etc.
Il faut également éviter une intensité trop faible provoquant un manque d’énergie, une faible concentration sur ses tâches, une faible concentration, une concentration sur des distractions, etc.

Il est aussi nécessaire de programmer des phases de récupération, de relaxation.
Ces phases sont nécessaires pour bien dormir, pour garder de l’énergie avant les performances, pour bien récupérer, et pour être plus heureux.
Il faut avoir une intensité faible lors de ces phases de récupération et relaxation.
Il est notamment intéressant de programmer quelques activités secondaires autour de son développement général, de centres d’intérêt secondaires, d’une option de reconversion après sa carrière.
Plus précisément, il est important de programmer des phases de transition après une phase d’achèvement (fin d’une carrière par exemple).
Ces phases de transition doivent notamment permettre de trouver une nouvelle voie (en s’appuyant de préférence sur des forces développées), de réaliser des formations, et de rencontrer des personnes d’expérience sur cette nouvelle voie.
Il faut préciser qu’il est parfois difficile de trouver du temps pour ces phases de récupération, relaxation, transition.
Or, ces phases étant essentielles, il ne faut pas hésiter à déléguer ou éliminer des tâches non essentielles afin de libérer du temps pour ces phases.

 

Gérer son intensité lors des phases de production et des phases de relaxation

Il est d’abord important d’avoir conscience que les stratégies efficaces pour faire baisser l’intensité dépendent des personnes.
C’est donc par la pratique que chacun peut découvrir les stratégies efficaces pour baisser son niveau d’intensité dans différentes situations où le niveau d’intensité est excessif.
Il est donc important de s’entrainer à se relâcher lors des périodes de relaxation.
De même, il est important de s’entrainer à se relâcher lors des périodes de stress intense.
Pour progresser dans la gestion de son intensité, il est nécessaire d’analyser ses réactions physiologiques, de faire du feedback, d’ajuster ses stratégies de gestion de l’intensité.

Plus particulièrement, il existe de nombreuses stratégies qui peuvent être efficaces pour gérer son intensité lors des actions productives (entrainements, performances…)
Tout d’abord, le choix du niveau des challenges permet de régler l’intensité.
Ensuite, les choix de concentration permettent aussi de régler l’intensité.
Ainsi, pour réduire son intensité, il peut être efficace de se concentrer sur sa préparation, sur le repérage de l’environnement, sur des exercices de simulation, sur la relaxation quelques jours et heures avant la performance, sur ses routines et actions juste avant la performance, sur les actions plus que sur le résultat, sur la dissociation entre sa valeur personnelle et le résultat, sur la préparation passée et présente, sur sa capacité, sur sa première action à venir, etc.
De plus, il est souvent efficace pour réduire son intensité de voir le stress comme un stimulant positif.
Enfin, d’autres techniques peuvent être efficaces à des moments particuliers : travail respiratoire, méditation, visualisation des parties du corps, marche, musique, massages, lectures, activités diverses, ralentissement des gestes, etc.

Il existe aussi des stratégies qui peuvent être efficaces pour gérer son intensité en phase de relaxation.
Il est notamment important de se libérer l’esprit en ayant planifié du temps pour la relaxation, en ayant délégué ou éliminé les tâches secondaires.
Il est aussi très important de se concentrer sur la relaxation.
Les techniques de relaxation en phase de relaxation rejoignent celles vues en situation de stress intense : travail respiratoire, méditation, visualisation des parties du corps, marche, musique, massages, lectures, activités diverses.

 

Etre un grand coach

La dernière partie du livre est consacré au métier de coach et ses exigences.

Tout d’abord, un coach doit être crédible en montrant l’exemple.
Ainsi, un coach doit d’abord s’engager avec force dans sa quête.
Il doit aussi avoir et développer une concentration performante.
Il doit également avoir et partager une vision et des croyances fortes, avoir et partager des objectifs et challenges élevés, avoir et partager une culture orientée vers le développement et le progrès.

Evidemment, il est aussi important pour un coach d’avoir et de développer de grandes compétences techniques et tactiques. 
Un coach doit savoir identifier les rôles des athlètes, identifier les stratégies, routines, et actions efficaces.
Comme les sportifs, il doit utiliser le feedback et les leçons apprises.
Un coach doit également communiquer abondamment et écouter les avis des athlètes et autres membres de l’équipe.
Il doit éviter de changer les stratégies juste avant les performances car cela perturbe et crée du doute plus que ça n’aide.
Un coach doit généralement rester calme juste avant la performance et laisser les athlètes se concentrer.
Il doit ensuite veiller à l’exécution des stratégies.
Un coach doit aussi veiller à laisser des phases de récupération et de relaxation.

De manière générale, un coach doit nourrir un état d’esprit positif et collectif.
Il doit respecter ses athlètes, les aimer dans la mesure du possible, croire en eux, les valoriser, transmettre de la confiance.
Il doit pousser ses athlètes à repousser leurs limites, exprimer de la gratitude pour les réussites et les choses positives, complimenter ses athlètes avant de montrer des axes d’amélioration, les supporter dans les moments difficiles, etc.
Il doit aussi éviter le négatif et les conflits au sein de l’équipe.
Il doit également pousser les membres de l’équipe à se respecter, à communiquer avec respect et de manière constructive, à s’écouter, à se connaitre, à coopérer, à s’aider, à partager des conseils pour améliorer des compétences (physiques, techniques, tactiques, mentales et émotionnelles), à partager des conseils sur la manière d’améliorer l’équipe, à partager des conseils sur la manière de battre un adversaire, à être solidaires, à s’encourager, à faire preuve d’unité, à s’apprécier.
Pour faciliter cet état d’esprit collectif, un coach peut éventuellement utiliser un exercice très efficace qui consiste à écrire le nom d’un joueur sur une feuille et demander à ses coéquipiers d’écrire ce qu’ils aiment chez lui.

 

Les témoignages d’athlètes champions

Tout au long du livre, l’auteur crée des liens entre sa vision théorique et le vécu de sportifs ayant connu du succès.
L’auteur nous partage ainsi de nombreux témoignages de sportifs, dont beaucoup ont pu franchir un palier grâce à ses conseils de coach mental.

Voici les éléments importants ressortant de ces témoignages :

Beckie Scott (championne olympique de ski de fond) :
– Elle a connu une très forte progression en appliquant les conseils de l’auteur
– Elle souligne l’importance de l’engagement
– Elle explique aussi que la concentration a été décisive dans ses succès
– Elle souligne notamment l’importance d’avoir une concentration extrême sur ses stratégies de course, sur ses courses, sur les moyens de progresser, sur les opportunités d’apprentissage lors des blessures

Kerrin Lee Gartner (championne olympique de descente) :
– Elle explique que la concentration a été décisive dans ses succès
– Elle souligne l’importance de se concentrer sur son engagement, sur ses objectifs, sur les croyances positives, sur les images positives (en utilisant la visualisation), sur les opportunités, sur le moment présent (notamment lors des courses) et non sur les distractions
– Elle explique qu’elle a su se servir de cet apprentissage pour son métier de consultant après sa carrière
– Elle explique qu’elle utilise encore notamment la compétence consistant à se concentrer sur ce qui est productif, et non sur les distractions

Thomas Grandi (champion du monde du combiné slalom et slalom géant) :
– Il souligne l’importance de l’engagement
– Il souligne aussi l’importance du réglage de l’intensité et des stratégies de concentration avant la 2nde course après une première course réussie
– Il souligne importance de se concentrer sur ses actions dans le moment présent, sur le faire (avec l’importance de se reconcentrer après une erreur dans la descente), sur les leçons à tirer après la course

Laurie Graham (championne du monde de ski alpin) :
– Elle souligne l’importance de rester concentré sur l’essentiel et le constructif (trajectoire de course à prendre)
– Elle souligne donc aussi l’importance d’ignorer les distractions (erreurs commises)

Silken Laumann (médaillée olympique d’aviron) :
– Elle souligne l’importance d’éviter les distractions négatives et destructives (jambe blessée, douleur et fatigue durant la course)
– Elle souligne l’importance de se reconcentrer sur l’essentiel et le constructif (10 prochains coups de pagaie à réaliser)

Sylvie Bernier (championne olympique de plongeon) :
– Elle souligne l’importance d’éviter les distractions négatives et destructives (plongeons des autres, tableau d’affichage)
– Elle souligne l’importance de se reconcentrer sur l’essentiel et le constructif (ses plongeons)
– Elle souligne l’importance de l’imagerie mentale positive durant la préparation et juste avant la course
– Elle met en évidence la nécessité de travailler sa technique de visualisation mentale souvent médiocre au début

Alex Baumann (champion olympique de natation) :
– Il souligne l’importance de l’imagerie mentale positive durant la préparation et juste avant la course

Lori Fung (championne olympique de gymnastique rythmique) :
– Elle souligne l’importance de l’imagerie mentale positive durant la préparation
– Elle souligne notamment l’importance de corriger les erreurs par l’imagerie mentale

Bill Russell (champion NBA):
– Il souligne l’importance de l’imagerie mentale positive durant la préparation
– Il souligne l’importance d’observer attentivement des modèles et de copier mentalement leurs gestes

Yagyu Tajima (épéiste japonais du 16eme siècle) :
– Il souligne l’importance d’être hyper concentré sur sa tâche et de créer une connexion et une unité avec sa tâche
– Il explique que la performance est optimale dans cet état de flow

Chris McCormack (champion de triathlon) :
– Il souligne l’importance de l’engagement
– Il souligne notamment l’importance de s’engager à réaliser ses objectifs, à être le meilleur, à s’entrainer dur, à réaliser ses plans, à rester positif, à surmonter la douleur, à repousser ses limites, à apprendre de chaque course

Chris Hadfield (astronaute) :
– Il souligne l’importance de l’engagement
– Il souligne l’importance d’avoir toujours ses objectifs en tête

Pat Messner (championne du monde de ski nautique) :
Elle souligne l’importance d’avoir un bon équilibre avec des phases de relaxation
Elle souligne l’importance de gérer son intensité lors des compétitions, notamment par l’utilisation de techniques de relaxation (musique, lecture)

Ces témoignages confirment que l’engagement et la concentration sont 2 puissances mentales clés dont il faut prendre soin pour vivre une vie tournée vers l’excellence.

 

Idées clés et applications du livre

Voir les idées clés et applications du livre

 

Idées clés Application des idées
Choisir l’excellence,
c’est choisir
de s’engager avec force dans une quête
Prendre conscience qu’il est important de s’engager avec force et détermination dans une quête
S’engager à donner le maximum
S’engager à s’entrainer très dur
S’engager à travailler beaucoup sur sa concentration
S’engager à faire des sacrifices, à renoncer à certaines choses
S’engager à affronter la douleur
S’engager à faire face aux critiques
S’engager à risquer des échecs
S’engager à persévérer
Choisir l’excellence,
c’est choisir
de travailler et renforcer son engagement
Prendre conscience que l’engagement est une force qui se travaille
Evaluer et analyser son engagement
(notamment  à l’aide du questionnaire présent dans le résumé)
Identifier des stratégies pour renforcer son engagement
Appliquer ses stratégies pour renforcer son engagement
Réaliser du feedback
Réévaluer régulièrement son engagement
Evaluer régulièrement l’efficacité de ses stratégies pour renforcer son engagement
Tirer des leçons
Ajuster ses stratégies pour renforcer son engagement
Choisir l’excellence,
c’est choisir
de gérer rigoureusement et efficacement sa concentration
Prendre conscience qu’il est important d’avoir une concentration
bien orientée, intense, et durable
Veiller à bien orienter sa concentration
Veiller à se concentrer régulièrement sur ses objectifs, sur ses stratégies, sur les raisons derrière ses objectifs
Veiller à se concentrer sur les aspects positifs plutôt que sur les aspects négatifs
Veiller à se concentrer sur ses actions dans le présent
Eviter de se concentrer sur des distractions
Veiller à avoir une concentration intense, profonde
Veiller à avoir une concentration durable
Prendre soin de son énergie physique et mentale
Planifier des périodes de récupération pour avoir ensuite une concentration durablement intense
Choisir l’excellence,
c’est choisir
de travailler et renforcer sa concentration
Prendre conscience que la concentration est un muscle qui se travaille
Evaluer et analyser la qualité et la constance de sa concentration
dans différents domaines de sa quête, dans différentes situations
(notamment à l’aide du questionnaire présent dans le résumé)
Analyser notamment la qualité et la constance de sa concentration lors des très bonnes et très mauvaises performances
Tirer des leçons de ces situations, repérer les attitudes de concentration à reproduire et celles à ne pas reproduire
Identifier des stratégies, des automatismes pour améliorer la qualité et la constance de sa concentration dans les domaines et situations visés
Utiliser des notes (avec des mots ou images) rappelant les stratégies de concentration et de reconcentration
Appliquer ses stratégies de concentration et de reconcentration
Réaliser du feedback
Evaluer constamment ses performances et sa concentration
Evaluer l’efficacité de ses stratégies de concentration et de reconcentration
Tirer des leçons
Ajuster ses stratégies de concentration et de reconcentration
Muscler sa concentration à travers des exercices pas forcément directement liés au sport
S’entraîner par exemple à se concentrer sur les paroles d’une personne, sur les phrases d’un livre, sur des mots, sur des sensations corporelles, sur des objets, sur des images mentales, etc
Choisir l’excellence,
c’est choisir
un équilibre de vie avec un niveau d’intensité variable et optimisé
Prendre conscience qu’il est important d’alterner entre des phases de production à haute intensité (sans excès) et des phases de récupération à basse intensité
S’organiser intelligemment
Définir ses objectifs
Définir ses routines et actions essentiels à partir de ses objectifs
Planifier ses routines et ses actions essentiels
Planifier ses périodes de récupération, de relaxation
Etre sélectif dans ses actions, éliminer les actions superflues
Choisir l’excellence,
c’est choisir
d’ajuster son niveau d’intensité lors des phases de production
(entraînements, compétitions)
Prendre conscience qu’il est important d’avoir un niveau d’intensité élevé mais pas excessif lors des phases de production
Identifier des stratégies efficaces sur soi-même pour baisser un niveau d’intensité excessif lors des phases de production
Appliquer ses stratégies pour baisser un niveau d’intensité excessif lors des phases de production
Réaliser du feedback sur ses stratégies pour baisser un niveau d’intensité excessif lors des phases de production
Analyser ses réactions physiologiques
Evaluer l’efficacité de ses stratégies
Tirer des leçons
Ajuster ses stratégies pour gérer son niveau d’intensité lors des phases de production
Tester notamment certaines techniques mentales pour réduire un niveau d’intensité excessif lors des phases de production
Réduire le niveau du challenge
Se concentrer sur les actions plus que sur le résultat, sur la dissociation entre sa valeur personnelle et le résultat
Se concentrer sur sa préparation, sur le repérage de l’environnement, sur des exercices de simulation, sur la relaxation quelques jours et heures avant la compétition
Se concentrer sur sa préparation, sur ses routines, sur ses actions juste avant la compétition
Se concentrer sur la préparation effectuée et sur ses capacités juste avant la compétition
Se concentrer sur sa première action à venir juste avant la compétition
Se concentrer sur ses actions dans le présent juste avant et durant la compétition
Voir le stress comme un stimulant positif
Tester également certaines activités pour réduire un niveau d’intensité excessif lors des phases de production
Se faire masser, réaliser un travail respiratoire, faire de la méditation, de la sophrologie, de la visualisation, etc
Faire une balade, écouter de la musique, lire, etc
Ralentir ses gestes
Choisir l’excellence,
c’est choisir
d’ajuster son niveau d’intensité lors des phases de récupération
Prendre conscience qu’il est important d’avoir une intensité minimale lors des phases de récupération, de relaxation
Identifier des stratégies efficaces sur soi-même pour baisser un niveau d’intensité excessif lors des phases de récupération
Appliquer ses stratégies pour baisser un niveau d’intensité excessif lors des phases de récupération
Réaliser du feedback sur ses stratégies pour baisser un niveau d’intensité excessif lors des phases de récupération
Analyser ses réactions physiologiques
Evaluer l’efficacité de ses stratégies
Tirer des leçons
Ajuster ses stratégies pour gérer son niveau d’intensité lors des phases de récupération
Tester notamment certaines techniques pour réduire un niveau d’intensité excessif lors des phases de récupération
Se libérer l’esprit en ayant planifié du temps pour la récupération et la relaxation, en ayant délégué ou éliminé les tâches secondaires
Se concentrer sur la relaxation
Se faire masser, réaliser un travail respiratoire, faire de la méditation, de la sophrologie, de la visualisation, etc
Faire une balade, écouter de la musique, lire, etc
Choisir d’être un grand coach ou
un grand leader,
c’est choisir
de montrer l’exemple
S’engager avec force et détermination dans sa quête
Avoir et développer une concentration performante
Avoir et partager une vision et des croyances fortes
Avoir et partager des objectifs et challenges élevés
Avoir et partager une culture orientée vers le développement et le progrès
Choisir d’être un grand coach ou
un grand leader,
c’est choisir
de cultiver de grandes compétences techniques et tactiques
Travailler ses compétences techniques et tactiques
Identifier les rôles des membres de l’équipe au sein du collectif
Identifier les stratégies, les routines, les actions efficaces pour l’équipe
Eviter de changer les stratégies juste avant les performances
Veiller à l’exécution des stratégies
Réaliser du feedback et tirer des leçons sur les stratégies de l’équipe
Faire des ajustements sur les stratégies de l’équipe
Communiquer abondamment avec les membres de l’équipe
Ecouter les avis des membres de l’équipe
Savoir rester calme et laisser les membres de l’équipe se concentrer
Laisser des phases de récupération et de relaxation
Choisir d’être un grand coach ou
un grand leader,
c’est choisir
de nourrir un état d’esprit positif et collectif
Respecter les membres de l’équipe
Aimer les membres de l’équipe dans la mesure du possible
Faire confiance aux membres de l’équipe, croire en eux
Valoriser les membres de l’équipe
Transmettre de la confiance aux membres de l’équipe
Pousser les membres de l’équipe à repousser leurs limites
Exprimer de la gratitude pour les réussites et les choses positives
Complimenter les membres de l’équipe avant de montrer des axes d’amélioration
Supporter les membres de l’équipe dans les moments difficiles
Eviter le négatif et les conflits durables au sein de l’équipe
Pousser les membres de l’équipe à se respecter, à communiquer avec respect et de manière constructive, à s’écouter, à se connaitre, à s’apprécier
Pousser les membres de l’équipe à coopérer, à s’aider, à être solidaires, à s’encourager, à faire preuve d’unité
Pousser les membres de l’équipe à partager des conseils pour améliorer des compétences, à partager des conseils sur la manière d’améliorer l’équipe, à partager des conseils sur la manière de battre un adversaire, etc

 

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