Résumé du livre “Relentless : from good to great to unstoppable”

 

Présentation du livre

Titre : Relentless : From good to great to unstoppable
Auteur : Tim Grover

Thèmes : Force mentale / Engagement / Instincts / Côté obscur / Productivité / Courage / Gestion de la pression / Zone / Situations critiques / Leadership / Réputation / Entourage / Persévérance / Addiction au succès

 

Note générale du livre

13/20

 

Points forts du livre

– Une approche très exigeante, assez différente de celles des psychologues du sport, et permettant ainsi d’enrichir son point de vue et sa gestion mentale

– Des passages originaux et très intéressants sur la gestion de son côté obscur, la gestion de sa réputation, la gestion de son cercle de proches, etc

– De nombreux exemples tirés des carrières de Michael Jordan, Kobe Bryant et Dwyane Wade

 

Points faibles du livre

– Une approche un peu trop rigide, dure, individualiste, et donc un peu trop coupée du bien-être et de l’altruisme

– L’absence de partie consacrée aux blocages psychologiques

– Une auto-promotion parfois un peu lourde de la part de l’auteur

 

Résumé du livre

Questions abordées dans le livre :
– Quelles sont les différences entre les « Cools », les « Performeurs » et les « Maîtres » ?
– Comment utiliser ses instincts ?
– Comment gérer son côté obscur ?
– Qu’est-ce qu’une préparation de top niveau ?
– Comment entrer dans la zone en compétition ?
– Comment gérer les situations critiques ?
– Comment mener son équipe ?
– Comment gérer sa réputation ?
– Comment se construire un cercle de proches optimisant ses performances ?
– Comment avancer sans relâche ?

Pour connaître les réponses à ces questions, il te suffit de lire le résumé du livre :

Lire le résumé du livre (30 minutes)

 

L’expérience de l’auteur

Tim Grover, l’auteur de ce livre, est un préparateur physique et mental.
Comme il s’implique au maximum dans la gestion physique et mentale de ses sportifs, il se considère comme un « architecte du physique et du mental ».
Il précise que son travail avec les joueurs porte à 20% sur le physique et à 80% sur le mental.
D’après lui, le mental est la composante la plus importante dans le sport.
Et, il ajoute que malheureusement, le mental est négligé par rapport au physique et son fonctionnement est plus difficile à comprendre que le fonctionnement du physique.

Tim Grover fait part de son expérience et il apparaît assez clairement qu’il s’agit d’une référence en NBA.
Il a notamment été le préparateur physique et mental de Michael Jordan pendant 15 ans.
Et il a également travaillé avec d’autres grands joueurs, comme Scottie Pippen, Hakeem Olajuwon, Kobe Bryant, et Dwyane Wade.

Il entretient une relation avant tout professionnelle et orientée avec un objectif avec les joueurs.
Les relations personnelles et l’amitié qui peuvent en découler ne sont qu’optionnelles et ne doivent pas altérer l’aspect professionnel.

Tim Grover impose 3 conditions pour travailler avec lui : s’impliquer, travailler dur, écouter.
Il collabore avec les sportifs mais prend les décisions finales.
Il précise qu’il ne force jamais les sportifs à réaliser des choses qu’ils ne sont pas prêts à réaliser, mais il les pousse à réaliser les choses qu’ils sont prêts à réaliser plus vite que leur rythme naturel (freiné par la peur de l’inconfort)
Au final, c’est le sportif qui est responsable, et doit donc prendre la majorité du crédit pour les actions entreprises et la majorité du blâme pour les actions non entreprises.

Dans sa communication, Tim Grover obtient le respect des sportifs non pas par son physique mais par son mental.
Il communique avec les sportifs de manière honnête, directe et simple, car c’est selon lui le meilleur moyen pour avoir un impact fort et de les aider.

A travers ce livre, Tim Grover partage ses connaissances sur l’accomplissement de soi, le dépassement de soi, la recherche de progrès permanente, l’exploitation maximale de son potentiel.
Ces enseignements ont été tirés du sport, mais ils sont applicables dans tous les domaines.

 

Les Coolers, les Closers, et les Cleaners

D’après l’auteur du livre, on peut classer les personnes en 3 catégories : les « Coolers » (majorité de personnes), les « Closers » (minorité de personnes), les « Cleaners » (infime minorité de personnes).
En cherchant à garder le sens derrière ces termes, on pourrait traduire cette classification avec les termes suivants : les Cools, les Performeurs, les Maîtres.

Alors que les Coolers se laissent portés par la vie et que les Closers sont portés par un objectif mais s’y arrêtent, les Cleaners sont constamment en train de poursuivre de nouveaux objectifs plus élevés.

Les Coolers sont des individus prudents et passifs, qui « mangent ce qu’on lui donne », qui attendent qu’on leur dise quoi faire, et qui ont souvent besoin d’être secoués.
Ils exécutent des demandes, sans prendre de décisions, et n’agissent pas tant qu’ils n’y sont pas forcés.
Ils pensent qu’ils veulent être dans la lumière mais ils gèrent mal cela lorsqu’ils s’y retrouvent.
Ils s’inquiètent à propos de la compétition et de leur capacité à la gérer.
Ils peuvent malgré tout gérer une certaine pression lorsque les choses se passent bien, mais ils refilent les problèmes lorsque les choses se passent mal et s’effacent dans les moments décisifs.
Ils ne veulent donc pas porter l’équipe et sont donc les premiers à féliciter un coéquipier réalisant du bon travail.
Ils refusent également d’occuper un rôle dans lequel ils ne sont pas à l’aise.
Ensuite, ils laissent les autres décider de la valeur de ce qu’ils accomplissent et par conséquent attendent la validation des autres pour connaitre la valeur de ce qu’ils ont fait.
Et, ils ne se sentent pas responsables lorsqu’ils échouent.
Les Coolers peuvent donc réaliser des choses intéressantes comme un excellent match, mais rarement de grandes choses, comme de bonnes saisons, et encore moins une grande carrière.

Les Closers sont des calculateurs, qui « mangent ce qu’ils veulent avant d’être rassasiés », qui ont besoin d’anticiper pour agir, et qui ont parfois besoin d’être secoués.
Ils étudient la compétition, anticipent plusieurs scénarios, et basent leur jeu sur leurs adversaires.
Ils peuvent gérer beaucoup de pression et accomplir de belles choses si on les met dans de bonnes conditions.
Ils peuvent également bien gérer un rôle qui n’est pas le leur si on le leur demande et si on leur laisse assez de temps pour s’y préparer.
Ils peuvent aussi saisir une grosse opportunité si on la leur donne.
Et ils peuvent prendre des initiatives dans des moment décisifs s’il savent qu’ils ont de bonnes chances de réussir.
Par contre, ils deviennent très mal à l’aise face à des situations inattendues et s’effacent dans ces situations.
Ils ont un sentiment de réussite lorsqu’ils réussissent ce qu’ils entreprennent.
Ils recherchent de l‘attention et du crédit, aiment se mettre dans la lumière, cherchent à montrer qu’ils sont les patrons, et sont conscients de ce que les autres pensent d’eux.
Ils aiment les récompenses et les avantages liés à leur réputation, et préfèrent ainsi la sécurité et le confort financier au succès.
Les Closers peuvent donc réaliser de belles choses comme une excellente saison, mais rarement une grande carrière.

Les Cleaners sont des maîtres inarrêtables, qui « ont toujours faim », qui n’ont jamais besoin d’être secoués.
Ils réalisent sans relâche ce qu’il faut pour atteindre le top dans leur domaine et s’y maintenir.
Ils ne ressentent jamais un sentiment de réussite, ne tombent jamais dans l’autosatisfaction.
Ils se fixent toujours de nouveaux objectifs, cherchent toujours à progresser et faire mieux, et sont ainsi inarrêtables.
Ils sont addicts au succès et non à l’argent.

Les Cleaners sont totalement engagés dans leur mission générale et la maîtrisent totalement.
Ils savent qu’ils peuvent vaincre n’importe qui avec leur jeu, ne tiennent pas compte de leurs adversaires, et laissent leurs adversaires les étudier.
Ils persévèrent sans relâche pour accomplir leurs missions, en restant calmes, stables, et concentrés sur les solutions.
Ils sont également prêts à d’énormes sacrifices pour accomplir leurs missions.
Ils peuvent gérer naturellement un rôle qui n’est pas le leur s’ils en ressentent le besoin.
Ils prennent naturellement des initiatives dans les moments décisifs et sont capables de créer et saisir des opportunités là où il ne semble pas y en avoir.
Les Cleaners sont ceux qui nettoient les situations merdiques que la plupart des personnes sont incapables de gérer.

Les Cleaners sont également des individus qui agissent et accomplissent de grandes choses sans chercher la lumière, sans trop parler, sans trop célébrer leurs succès.
Ils montrent les résultats sans perdre leur temps dans des explications.
Et, ils n’ont pas besoin de montrer qu’ils sont les patrons car tout le monde le sait.

Parfois, un Closer est la star de l’équipe, mais c’est bien le Cleaner qui mène l’équipe et le gère pour réaliser les missions.

Les Cleaners doivent généralement faire face à une certaine solitude, car ils sont différents des autres et peu de personnes sont prêtes à aller si loin qu’eux.
Et, ils félicitent rarement leurs coéquipiers lorsqu’ils font bien leur travail car ils considèrent que c’est ce qu’ils attendent d’eux.

Les Cleaners ont aussi généralement besoin de quelques pauses pour se regénérer mentalement et retrouver leur appétit.

Les Cleaners réalisent une superbe carrière et finissent généralement par faire partie des meilleurs de l’histoire dans leur domaine.

Voici quelques exemples de Cleaners dans leur domaine : Michael Jordan, Larry Bird, Kobe Bryant, Dwyane Wade ; Pat Riley Phil Jackson, Charles Barkley ; Mark Cuban, Jerry Jones, Jerry Reinsdorf ; Bill Gates, Steve Jobs ; etc.

Mais, on peut retrouver des Cleaners dans des professions moins médiatisées.
Ainsi, parmi les Cleaners, on peut également inclure :
– les serveurs qui savent exactement ce que leurs clients boivent et comment ils veulent leur steak
– les professeurs qui n’abandonnent pas tant que tous leurs élèves n’ont pas compris la leçon
– les assistants administratifs qui connaissent les besoins de leur patron avant que leur patron ne perçoive ses besoins
– les parents qui font des heures supplémentaires pour payer les factures et des études à leurs enfants
– les conducteurs de bus qui connaissent les prénoms et les arrêts de leurs passagers, qui sourient à tout le monde, et qui gardent leur bus propre
– les soldats qui accomplissent leurs missions avec un engagement total et une maîtrise totale
– etc

Toute personne peut donc devenir un Cleaner dans un domaine de sa vie (sport, business, famille, etc), mais cela implique généralement de sacrifier en partie les autres domaines de sa vie.

Un Cleaner peut être identifié avec 13 critères d’importance égale (mais pas absolus, un Cleaner peut de temps en temps manquer de répondre à certains critères).

Voici donc les critères qui permettent à tout individu de savoir s’il est un Cleaner dans son domaine :
1) Tu te pousses à faire plus quand tout le monde en a eu assez
2) Tu te mets dans la zone, tu ignores l’inutile, et tu contrôles l’incontrôlable
3) Tu sais exactement qui tu es et tu fais confiance à tes instincts
4) Tu as un côté obscur bénéfique pour être bon
5) Tu n’es pas intimidé par la pression, tu la gères
6) Tu es appelé en cas d’urgence
7) Tu imposes ta vision et tes standards
8) Tu prends des décisions au lieu de faire des suggestions et passer trop de temps sur les questions
9) Tu n’aimes peut-être pas le travail mais tu es addict aux résultats
10) Tu es davantage craint qu’aimé
11) Tu fais confiance à peu de personnes et ceux-là ne t’abandonnent jamais
12) Tu ne vois pas d’échecs car tu sais qu’il y a plusieurs chemins pour obtenir ce que tu veux
13) Tu ne célèbres pas trop tes succès car tu en veux toujours plus

 

Se pousser à faire plus quand tout le monde en a eu assez

Pour progresser dans son domaine, il faut absolument éviter de rester dans le confort car cela entraîne inévitablement une stagnation dans les résultats.
Il faut aussi éviter de renoncer à des choses difficiles, car un renoncement a tendance à en entraîner d’autres, jusqu’à l’apathie.
Il faut avoir conscience que le refus de l’inconfort à court terme mène à de l’inconfort à moyen terme et à long terme (problèmes de santé, problèmes financiers, regrets, etc).

Et au contraire, pour atteindre le top niveau dans son domaine et s’y maintenir, il est important de faire chaque jour des choses qu’on ne veut pas faire, de se mettre dans l’inconfort, de surmonter l’apathie, la flemme, la peur.
Une préparation intense avec beaucoup de situations inconfortables et variées permet de gérer avec maîtrise et facilité toutes les situations rencontrées en compétition.

Ainsi, les Cleaners endurent énormément d’inconfort et de douleur pour réaliser leur potentiel.
Ils font les choses les plus difficiles en premier et en font toujours un peu plus lorsque tout le monde est épuisé et s’arrête.

Les Cleaners peuvent ne pas aimer faire les choses difficiles, mais ils les font en pensant au sens derrière, aux objectifs.

Les Cleaners finissent par devenir à l’aise avec l’inconfort.

A titre d’exemple, Charles Barkley était toujours prêt à en faire plus que les autres.
Il s’est notamment entraîné à dunker en utilisant une seule jambe lorsqu’il était blessé.

 

Se mettre dans la zone, ignorer l’inutile, et contrôler l’incontrôlable

Les Coolers rendent les autres nerveux avant un match.
Les Closers deviennent nerveux avant un match.
Les Cleaners ne deviennent pas nerveux avant un match, ils ne brûlent pas leur énergie et restent sereins dans leur tête.

Ensuite, en compétition, les Cleaners sont totalement absorbés dans leur action, libèrent leurs instincts, et ont un sentiment de maîtrise totale sur leur action.
Ils ont une habileté exceptionnelle à être pleinement concentrés, à rester concentrés, à lâcher-prise, à ignorer toutes les distractions.

Les Cleaners sont ainsi capables d’être régulièrement dans la « zone ».
La zone est un état mental de pleine concentration, de calme, de lâcher prise, sans peurs, sans inquiétudes, sans pensées, sans émotions.
L’individu a conscience d’être dans la zone, mais sans y penser (car les pensées sont des distractions).
Cet état mental peut impliquer une certaine froideur et solitude.
A titre d’exemple, Michael Jordan était sans cesse dans la zone lors des matchs (quasiment aucun sportif se trouve toujours dans la zone en compétition).

Toute le monde a des déclencheurs pour aller dans la zone et activer ses instincts.
Il est donc important de découvrir ces déclencheurs et d’être le seul à les maîtriser pour aller dans la zone quand on le souhaite.
Ces déclencheurs peuvent être une routine de concentration, une routine comportementale, une provocation reçue, une musique, etc.

Les émotions comme la peur, la rage, ou la jalousie rendent faibles en compétition, font perdre la concentration, font sortir de la zone, et font perdre la maîtrise de la compétition.
Seuls un léger stress ou une légère colère apprivoisés peuvent être positifs et utilisés pour se concentrer et aller dans la zone.
Mais, la frontière est très mince entre ces petites émotions apprivoisées et les peurs ou colères destructrices.

Certains sportifs peuvent parfois perdre leur capacité à entrer dans la zone et à être concentrés à cause d’événements perturbateurs et de blocages psychologiques.
Il devient alors très difficile de retrouver cette habileté, et il est alors nécessaire de résoudre les blocages pour la retrouver.

 

Savoir exactement qui l’on est et faire confiance à ses instincts

Les Coolers font passer une idée de leur cerveau à leur bouche, avec une réflexion interminable avec les autres et peu d’action.
Les Closers font lentement passer une idée de leur cerveau à leurs instincts, mais bloquent ensuite leurs instincts et parasitent leur action à cause d’émotions et de pensées.
Les Cleaners font rapidement passer une idée de leur cerveau à leurs instincts, et libèrent rapidement leurs instincts pour transformer cela en action (sans pensées).
Lorsque vient le moment de l’action, les Cleaners sentent ce qu’ils veulent et agissent, sans même penser à ce qu’ils veulent.

Les humains sont instinctifs à leur début quand ce ne sont encore que des bébés.
Puis, la société leur apprend à réfléchir, à évaluer les conséquences de leurs actions avant d’agir, etc.
Les instincts sont alors refoulés, négligés, et c’est pour cela que peu de personnes libèrent leur instincts comme le font les Cleaners.

Mais, les instincts restent présents et peuvent être réveillés si on le décide.

Et, il faut savoir que les instincts sont essentiels pour réussir, pour suivre sa voie, pour agir selon sa singularité, pour exprimer qui l’on est, pour se libérer en compétition, pour agir vite et bien sans penser.

Lors de la phase de préparation et de réflexion, les instincts sont certes accompagnés par la réflexion, mais ils aident à faire des choix assez rapidement, afin d’évoluer rapidement (au lieu de trop penser et ne pas assez agir pour progresser).
De plus, durant cette phase de préparation (en amont de la compétition), un sportif doit s’entraîner dur sur sa technique et sur sa gestion des situations, afin de transformer cela en automatismes, en ressources intérieures utilisables instinctivement.

Ensuite, lors de la phase d’expression (activité créative, compétition), les instincts permettent d’être justes, rapides, performants, au maximum de son potentiel dans le moment présent.
Pour agir vite et bien en compétition, il est donc important de faire confiance à sa préparation, à son expérience, à ses réponses instinctives ; puis de lâcher prise, de libérer ses instincts, d’exprimer qui l’on est.
Autrement dit, il est essentiel de « savoir au fond de soi » et de « libérer instinctivement ce savoir ».
Faire confiance à ses instincts et libérer ses instincts (en étant pleinement concentré) revient à être dans la zone.
A titre d’exemple, Michael Jordan n’écoutait pas les consignes d’avant match car il s’était préparé avant et ne voulait pas penser lors de la compétition (juste libérer ses instincts bien préparés).
De même, les boxeurs agissent instinctivement, efficacement, rapidement, sans réfléchir.

Au contraire, il est dangereux de vouloir transformer ses instincts, d’évoluer contre nature.
Il est préférable de construire sur ses instincts (exemple du swing).
Et surtout, il faut éviter de bloquer ses instincts en phase d’expression (en compétition).
Il est donc dangereux de penser en compétition (de penser à ce que fait l’adversaire et comment y réagir, etc).
Beaucoup de personnes ont des compétences intériorisées mais ne les libèrent jamais car elles continuent de trop penser lorsqu’il faut juste libérer instinctivement ses compétences.

Comme aime le dire Tim Grover : « Pour avoir ce que tu veux vraiment, tu dois d’abord être qui tu es vraiment. »

 

Avoir un côté obscur et l’apprivoiser

Les Coolers combattent leur côté obscur et perdent.
Les Closers reconnaissent leur côté obscur, mais ne sont pas capables de le contrôler.
Les Cleaners apprivoisent leur côté obscur et le transforment en force.

Les instincts contiennent un instinct de tueur, un côté obscur, des désirs un peu honteux, des comportements controversés.

Mais, assumer ce côté obscur et écouter ses instincts malgré ce côté obscur est nécessaire pour aller dans la zone et réaliser ce que l’on veut.
Les Cleaners « tuent » avec leurs instincts, leur désir, leurs compétences, leur force mentale.

Il est donc important d’assumer et de libérer ce côté obscur, mais en l’orientant et en l’encadrant afin d’éviter les ennuis.

L’activité sportive principale est un bon terrain d’expression pour le côté obscur, mais ce terrain suffit rarement aux sportifs qui ont appris à libérer leurs instincts et le côté obscur qui va avec.

Les Cleaners ont donc besoin de libérer ce côté obscur, cet instinct de tueur, cet appétit pour la zone avec d’autres activités.
Ils doivent choisir des activités limitant les risques de dérives (ils peuvent notamment pratiquer d’autres sports, pratiquer d’autres activités de compétition, lancer un business, pratiquer le libertinage, etc).

Il est également important de contrôler son côté obscur, de ne pas être contrôlé par lui.
Autrement dit, il faut rester dans le plaisir et le bien-être constructif, et ne pas tomber dans le besoin extrême et destructeur.
Les Cleaners sont capables de porter un masque et de contrôler leurs instincts et leur côté obscur quand il le faut.
Ils sont par exemple capables d’avoir une vie familiale, de s’y ressourcer en laissant leurs instincts au repos.
Et, les Cleaners savent poser des limites à leurs instincts et leur côté obscur, lorsque les conséquences pourraient être destructrices.

Pour de nombreux sportifs (et célébrités), le challenge est de faire partie de ceux qui ne se font pas prendre, qui arrivent à garder secret leur côté obscur (même plutôt bien contrôlé mais qui pourrait choquer une partie de la population).

Et, lorsqu’on se fait prendre et que les conséquences ne sont pas si graves, il faut éviter de renier son côté obscur et de le refouler, car cela peut ensuite créer des blocages.
A titre d’exemple, lorsque Tiger Woods s’est excusé après ses infidélités et le scandale médiatique, il a refoulé son côté obscur et n’a ensuite plus jamais réussi à être le tueur qu’il était sur les terrains de golf.

 

Gérer la pression au lieu d’être intimidé par la pression

Les Coolers ne se mettent jamais dans une situation où ils doivent être tranchants.
Les Closers sont tranchants sous la pression qu’ils ressentent lors des grosses occasions (comme les gros matchs ou les fins de match).
Les Cleaners sont toujours sous pression et tranchants.

Tout d’abord, il est important de faire la différence entre le stress positif qui rend performant et le stress négatif qui mène au chaos.
La pression peut créer du stress négatif et écraser si on porte un regard négatif sur elle, si on ne se sent pas capable de la gérer et de gérer la situation.
Au contraire, la pression crée du stress positif et transcende si on porte un regard positif sur elle, si on l’aime, si on en fait une source d’énergie positive.
De plus, le stress lié à l’enjeu est généralement meilleur que le stress lié à des incertitudes, à un manque de préparation.

Les Cleaners se sont habitués aux situations générant de la pression et se sont habitués au stress.
Ils utilisent le stress, ils maîtrisent et possèdent leur stress, ils se challengent eux-mêmes et se mettent une pression interne en ignorant la pression venant de l’extérieur, et ils s’évaluent eux-mêmes sans laisser les remarques de l’extérieur changer leur état intérieur.
Au final, ils aiment avoir la pression, savent la gérer à leur avantage, et sont donc capables de bien gérer les situations à forte pression.

Au contraire, les Cleaners n’aiment pas les situations confortables, et ils n’attendent donc pas d’être forcés à gérer des situations inconfortables.
Ils recherchent les situations inconfortables qui sont essentielles pour avoir du stress positif, pour avancer et progresser dans la vie.
Ils savent transformer des situations confortables en situations inconfortables, notamment en se challengeant et en se mettant une pression de l’intérieur (alors que les autres se laissent porter par la pression extérieure parfois faible).

Par conséquent, les Cleaners se mettent régulièrement sous pression et se montrent toujours tranchants en compétition.
Les Cleaners sont donc également très bons dans les matchs dits de second rang, et ils sont très bons de la première à la dernière minute (pas seulement à la fin).

 

Etre la personne appelée en cas d’urgence

Les Coolers attendent qu’on leur dise quoi faire, ne prennent aucune initiative et aucun risque.
Et lorsqu’ils font des erreurs, ils trouvent des excuses mais pas de solutions.
Les Closers travaillent sur le plan, l’étudient, le mémorisent, savent exactement quoi faire, prennent des risques quand ils ont le temps pour s’y préparer et que les conséquences d’un échec sont minimales.
Puis ils paniquent et échouent lorsque les choses ne se déroulent pas comme le plan.
Et, ils trouvent quelqu’un à blâmer pour leurs erreurs.
Les Cleaners ne veulent pas un plan spécifique, ils veulent garder toutes les options possibles à n’importe quel moment, ils veulent pouvoir improviser.

Avant tout, les Cleaners sont très bien préparés dans leur domaine.
A travers leur préparation et leur expérience, ils ont intériorisé différentes stratégies et savent y faire appel instinctivement.

Les Cleaners ont ainsi une confiance absolue en leurs compétences intérieures, en leurs instincts, en leur capacité à gérer n’importe quelle situations critique rapidement, en leur capacité à parvenir à leurs fins quelques soient les événements et situations rencontrés.
Les Cleaners ne perçoivent donc pas de risques, car ils savent quoi faire dans toutes les situations.

Les Cleaners gèrent ensuite instinctivement les situations critiques, réagissent instinctivement.
Ils sont très flexibles, peuvent avoir un plan et le suivre si cela semble approprié, mais leurs compétences et leurs instincts sont assez développés pour improviser et se laisser porter par le flow de l’action.

Les Cleaners peuvent se tromper, mais ils reconnaissent leurs erreurs et réalisent très vite (parfois instinctivement) des ajustements pour avancer, en restant toujours sereins et confiants.

Les Cleaners prennent aussi parfois du recul sur leur action (après la compétition par exemple), en assumant leur part de responsabilité, en cherchant leur responsabilité et leurs erreurs éventuelles, en cherchant à corriger leurs erreurs pour avancer.
Cette prise de recul leur permet de peaufiner leurs compétences intérieures, leurs instincts, et leur capacité à affronter les situations présentes et futures.

 

Imposer sa vision et ses standards

Les Coolers font du bon travail et attendent une tape amicale.
Les Closers font du bon travail et se font eux-mêmes une tape amicale.
Les Cleaners font juste du bon travail, ils considèrent que c’est leur travail.

Les Cleaners sont portés par des objectifs élevés, qu’ils élèvent sans cesse.
Ils se donnent toujours à fond et sont donc toujours agressifs, même dans les matchs dits de second rang.
Ils n’ont pas peur de montrer ce qu’ils peuvent faire et de devoir assumer les attentes suscitées derrière.

Les Cleaners montrent ainsi l’exemple et attendent que les autres se mettent à leur niveau dans l’attitude.
Ils ne diminuent pas leur niveau pour que les autres se sentent mieux.
Ils forcent ainsi leurs coéquipiers à travailler plus dur, à élever leur attitude et leur niveau de jeu, à tendre vers l’excellence.
Les coéquipiers peuvent ne pas aimer ça, mais ils aiment les résultats que ça amène.
Et d’ailleurs, les coéquipiers ont souvent du mal à être aussi bons lorsqu’ils quittent un Cleaner qui les tirait vers le haut.
Cela dit, il ne faut pas être naïf sur les intentions des Cleaners : ils tirent les autres vers le haut dans leur propre intérêt, même s’ils sont heureux si les autres en tirent aussi des bénéfices.
Et, les Cleaners n’ont pas de tolérance envers ceux qui ne se mettent pas à leur niveau dans l’attitude.
Par conséquent, ils donnent leur chance aux autres mais reprennent des responsabilités et du contrôle si les autres ne se montrent pas à la hauteur de leurs attentes.
A titre d’exemple, Michael Jordan offrait 2 fois le ballon à un coéquipier mais ne lui offrait plus du match s’il avait raté ses chances.

Les Cleaners mènent leur équipe et font en sorte que leur équipe réussisse.
Ils identifient leurs forces et celles de leurs coéquipiers pour jouer sur elles, pour distribuer les rôles en se basant sur les qualités des autres, pour compenser des faiblesses identifiées.
Ils décident pour les autres et leur délèguent des tâches lorsqu’ils le décident.
Il est d’ailleurs important d’être prêt à répondre aux attentes d’un Cleaner lorsqu’il fait appel à soi, car c’est une chance de gagner sa confiance et de faire évoluer son statut, mais c’est également un risque de perdre sa confiance et d’altérer son statut (il faut donc savoir saisir sa chance dans ces tournants).
Les Cleaners assument leur responsabilité et se sentent responsables des résultats de l’équipe entière dont ils sont les leaders.

Les Cleaners communiquent avec les autres de manière efficace pour les tirer vers le haut.
Ils observent les réactions des autres lorsqu’ils leur parlent, afin de pouvoir s’ajuster et obtenir des réactions positives (engagement, confiance, corrections ; au lieu de colère, peur, découragement, erreurs, etc).

Les Cleaners ne laissent pas aux autres la possibilité de nourrir leur égo en se pensant indispensable à l’équipe, ils montrent qu’ils sont capables de gagner sans eux et que ça ne sert à rien de ne pas jouer à fond car ça ne nourrira pas leur égo.
A titre d’exemple, Michael Jordan voulait montrer à Dennis Rodman que l’équipe pouvait gagner sans lui, et a fait en sorte que l’équipe gagne à chaque fois qu’il n’était pas décidé à jouer.

Les Cleaners aiment qu’on se confronte à eux, qu’on n’ait pas peur d’eux.
A titre d’exemple, Michael Jordan a aimé Steve Kerr et su qu’il pouvait lui faire confiance à partir du moment où Steve Kerr s’est opposé frontalement à lui suite à une remarque déplacée.
Steve Kerr est ainsi devenu l’homme de confiance de Michael Jordan, notamment lorsqu’il ne pouvait pas prendre le prochain shoot.

Les coachs peuvent offrir leur vision en termes d’objectifs, d’approche mentale, de travail physique, de travail technique, de travail tactique, d’organisation tactique, etc
Mais les coachs ont besoin d’un Cleaner parmi les joueurs pour montrer l’exemple, pour viser l’excellence, pour être toujours à fond de lui-même, pour imposer le respect, la peur, l’attention et l’excellence chez les autres joueurs.

Le Cleaner qui mène l’équipe n’est pas forcément le joueur le plus doué, mais le plus exemplaire dans l’attitude.
C’est celui qui est le plus animé de l’intérieur et exemplaire, pour animer et mener les autres à l’extérieur.

Michael Jordan était un formidable leader, animé par le désir d’attaquer, de dominer, de conquérir.
Et, il attendait la même chose de ses partenaires.

Dwyane Wade est aussi un grand leader, et c’est d’ailleurs lui qui a été le leader de Miami (et non Lebron James) et qui les a menés à la victoire en 2013.
C’est lui qui distribuait les rôles, qui gérait le jeu en saison régulière (dans l’attente que Lebron hausse son niveau de jeu en playoffs), c’est lui qui donnait un rôle technique important à Lebron James, et c’est lui qui assumait le leadership et les responsabilités finales, en reprenant le contrôle du jeu dès qu’il le fallait.

 

Prendre des décisions au lieu de faire des suggestions et passer trop de temps sur les questions

La passion, les pensées positives et la visualisation positive ne créent rien en tant que telles.
De même, les pensées négatives et l’anticipation de problèmes ne créent rien et génèrent de l’anxiété.

Ce qui importe, c’est de prendre des décisions massives, de passer massivement à l’action, d’agir sans relâche.
Autrement dit, l’état d’esprit ne doit pas être orienter vers de longues pensées mais vers l’action rapide.
Il est donc très important de prendre des décisions rapides, d’agir vite, de ne pas passer trop de temps à penser et analyser.

Malheureusement, la plupart des gens ne prennent pas des décisions et font seulement des suggestions pour ne pas être responsables et blâmés en cas d’échec.

Au contraire, les Cleaners écoutent les autres pour nourrir leur connaissance, puis prennent des décisions rapides et les assument.
Ils ne laissent pas les autres prendre des décisions pour eux.

Les Cleaners se préparent donc à l’action (à la performance) sans excès de pensées.
Ils écoutent leurs instincts qui génèrent des idées, ils établissent rapidement un plan préparatoire et prennent des décisions incluant ces idées (avant que l’enthousiasme initial ne disparaisse), ils exécutent rapidement et activement leur plan préparatoire, et ils analysent et corrigent rapidement leurs erreurs.
Evidemment, ils prennent des décisions et réalisent des actions alignées avec leurs engagements.
Ils concentrent ainsi la majorité de leurs actions dans leur domaine, et évite de se disperser en cherchant à être bon partout (et en finissant excellent nulle part).
Et, ils accumulent les décisions et actions liées à l’excellence.
Ils sont aussi capables d’agir malgré les douleurs physiques, émotionnelles et mentales.
A titre d’exemples, Michael Jordan et Kobe Bryant décidaient chaque jour de se lever tôt, de s’entraîner plus dur que les autres, de jouer malgré la douleur, etc.

Ensuite, les Cleaners utilisent leurs instincts pour se lancer dans l’action créative et la réaliser avec rapidité et efficacité.
Ils utilisent notamment leurs instincts lors d’une compétition.

L’excès de pensées et les indécisions retardent l’action (préparatoire ou créative), la rendent de plus en plus difficile, et finissent souvent par tuer l’action qui aurait pu amener de grands résultats.
Et, au cœur de d’une action créative (performance en compétition), les émotions, les jugements, et les pensées génèrent une perte d’énergie, une perte de concentration, et une perte de performance.

Les Cleaners ne perdent donc pas de temps à juger les situations comme positives ou négatives, et à s’en inquiéter.
Ils voient seulement les situations comme des situations à gérer, avec une réponse et des résultats.
Et, ils considèrent qu’ils peuvent gérer toutes les situations, ce que soit en phase de préparation ou en phase de performance.

 

Etre addict aux résultats

Les Coolers donnent envie aux autres de les payer moins.
Les Closers demandent combien ils seront payés et adaptent leur travail à leur salaire.
Les Cleaners se moquent de l’argent, ils font bien leur travail et savent que ceux qui les paient seront reconnaissants pour le privilège de les payer.

Les Cleaners ne tombent pas dans la complaisance et la suffisance lorsque l’argent, la célébrité et les privilèges arrivent.
Ils savent que cela ne rend pas plus fort et finira par partir s’ils arrêtent de poursuivre l’excellence.
Ils ne s’arrêtent donc pas à l’obtention d’un contrat et sont conscients que le plus dur commence à ce moment-là.
Ils continuent à vouloir plus, à travailler dur, à donner (au lieu de commencer à chercher des cadeaux).
Autrement dit, ils ont compris qu’il est important de « continuer à se demander ce que l’on peut faire pour le jeu » au lieu de « se demander ce que le jeu peut faire pour nous ».

Les Cleaners restent donc concentrés sur l’essentiel (le terrain et le travail), pour obtenir de grands résultats, pour avoir le sentiment d’exceller, et pour gagner le respect des autres.
Les Cleaners ignorent donc de nombreuses distractions, et notamment les sollicitations, car elles disparaîtront si le travail, les résultats et la reconnaissance disparaissent.

Les Cleaners se préparent donc au mieux pour réussir.
Ils sont hyper professionnels, ils considèrent leur corps et leurs compétences comme leur business et en prennent soin.
Ils travaillent énormément sur leurs fondamentaux, sur ce qui leur apporte du succès sur le long terme.
Ils font des sacrifices en sachant que le top niveau implique des sacrifices (en termes de vie sociale, de temps libre, de stress, etc).
Et, ils élèvent toujours la barre, ils sont sans cesse en train de poursuivre une cible qui bouge, que ce soit au palmarès ou à l’entraînement.

Les Cleaners ne croient ni en la chance, ni aux recettes miracles (contrairement à beaucoup de personnes qui les cherchent et finissent par abandonner quand ils se rendent compte qu’il n’y a pas de recettes miracles).
Ils évitent donc de tomber dans des superstitions ou des raccourcis absurdes (même résultats avec beaucoup moins de travail, etc).

 

Etre d’avantage craint qu’aimé

Les Coolers sont aimés, ils cherchent à compenser leurs failles techniques et mentales en étant sympas et aimés.
Les Closers sont respectés.
Les Cleaners sont craints puis respectés en faisant ce que les autres craignaient qu’ils fassent.

Les Cleaners ne cherchent ainsi pas à être aimés et à nouer des amitiés car ils s’en moquent, mais ils font ce qu’il faut pour être craints (ils préfèrent la crainte, le respect, la reconnaissance, la confiance, et l’admiration à l’amour et l’amitié).
Ils sont assez discrets, ils ne font pas trop de bruit, ils ne cherchent pas à faire peur avec la parole, ils savent que les paroles renvoient à un effort pour convaincre et pour se convaincre, et ils savent que la violence verbale est souvent le signe d’une incapacité à rivaliser autrement.
Par contre, ils impressionnent brutalement par leurs accomplissements, accomplissent régulièrement des choses impressionnantes, attirent l’attention par leurs accomplissements, et font ainsi peur par leur force imprévisible (ce qui perturbe mentalement leurs adversaires).
De manière générale, les Cleaners suscitent la peur et le respect par leur confiance, leur attitude, leur langage corporel, leurs actions et leurs résultats.
A titre d’exemple, il suffisait à Michael Jordan d’aller saluer ses adversaires avant un match pour attirer leur attention, les faire parler de lui, les intimider, les déconcentrer, et les vaincre mentalement.

Cela dit, les Cleaners ne cherchent pas à être détestés, et ce ne sont pas des connards qui s’amusent à se moquer des autres.
C’est juste qu’en étant concentrés sur ce qu’ils veulent et en imposant la crainte et le respect, ils peuvent parfois être assez distants, froids et peu appréciés.
De plus, contrairement aux Coolers qui gardent leurs opinions pour eux et aux Closers qui partagent leurs opinions dans le dos des personnes, les Cleaners disent ce qu’ils pensent en face, que ça plaise ou non.

Les Cleaners font également attention à leur look (quitte à être différents) pour imposer le respect aux coéquipiers, aux adversaires, aux médias, aux fans, aux sponsors, etc.

Les coachs doivent aussi être craints et respectés, grâce à un mental et une attitude au niveau voire au-dessus de celui des athlètes (un coach impose le respect par son mental et son attitude, pas par son physique).

 

Faire confiance à un cercle restreint de personnes qui ne nous lâchent jamais

Les Coolers sont effrayés par la vérité car ils ne peuvent pas la gérer.
Les Closers cherchent la vérité et sont contrariés quand ça n’est pas en leur faveur.
Les Cleaners cherchent la vérité et savent la gérer.

Les Cleaners s’entourent de personnes qui sont des Cleaners, qui ont des standards élevés, qui se tiennent responsables pour accomplir un travail de qualité, qui savent leur dire non avec autorité et sans explications, et qui leur disent la vérité pour les tirer vers le haut (même si elle ne fait pas plaisir à entendre et fait paraitre dur).
Les Cleaners peuvent ne pas aimer entendre la vérité sur le coup, mais ils savent ensuite apprécier l’honnêteté et l’aide.
Par conséquent, ils ne tardent pas à accorder leur confiance aux personnes qui ont osé leur dire la vérité de manière simple et directe (parfois avec une seule phrase), et ils refont appel à ces personnes pour entendre la vérité.
Et, au contraire, ils évitent de s’enfermer avec des personnes complaisantes qui ne leur disent pas la vérité par peur de les vexer, par peur de casser la relation, et par envie de leur faire plaisir (piège dans lequel tombe de nombreux sportifs et célébrités).

Les Cleaners considèrent chaque personne de leur cercle comme un outil pour une tâche spécifique.
Ils savent que le choix des outils (personnes) et la capacité à les exploiter au maximum impactent fortement leur niveau de performance.
Par conséquent, ils prennent soin de bien identifier leurs besoins.
Et ils prennent le temps nécessaire pour construire leur équipe idéale, avec les bonnes personnes aux bons rôles.

Ils testent d’abord les personnes qu’ils rencontrent (la bonne volonté des personnes, la compatibilité avec leurs standards, etc), puis ils décident de leur faire confiance ou pas en fonction de leur instinct.

Les Cleaners sont alors ouverts, peuvent remettre en cause leurs préjugés, et écoutent les personnes auxquelles ils font confiance (ils ont tendance à douter des paroles d’un Cooler, à écouter un Closer, et à croire un Cleaner).
Ils peuvent suivre les personnes auxquelles ils font confiance, mais ils peuvent aussi garder pour eux la décision finale en écoutant leur instinct.

Les Cleaners conservent leur équipe avec une certaine stabilité, en évitant de surréagir aux accrocs.
D’ailleurs, les sportifs qui changent en permanence leur entourage ont probablement un problème pour identifier leur besoin et recruter.

Par contre, les Cleaners n’oublient pas et ne pardonnent jamais à un proche qui brise leur confiance.

 

Considérer qu’il n’y a pas d’échecs car il y a plusieurs chemins pour arriver au but

Les Coolers finissent par abandonner leur vision et leur ambition.
Les Closers persistent dans leur vision et leur ambition, mais en étant rigide sur l’objectif et la stratégie.
Les Cleaners persistent dans leur vision et leur ambition, mais en étant flexible sur l’objectif et la stratégie.

Les Cleaners ne considèrent pas les mauvais résultats comme des échecs mais comme de simples contre temps et comme des opportunités pour apprendre et mieux maîtriser leur conquête.

Les Cleaners ne blâment personne et ignorent les critiques non constructives lors de ces contre temps.
Ils gardent confiance, tirent des leçons, redéfinissent les options, et font des ajustements.
Ils font parfois de gros ajustements en redéfinissant leur objectif ambitieux, en changeant de carrière pour réussir à exprimer leur vision.
Tim Grover est par exemple passé d’une carrière de joueur (dans une impasse) à une carrière de préparateur physique et mental.

Un échec est un mauvais résultat suivi d’un abandon.
Par conséquent, un échec est ce qui arrive quand on décide qu’on a échoué.
Tant qu’il n’y a pas d’abandon, il n’y a pas d’échec, juste une conquête difficile faite d’ajustements.

Pour rester dans les rails du succès après leur carrière et ne pas tomber dans l’abandon, il est conseillé aux sportifs de réfléchir en amont à leur reconversion.

 

Ne pas trop célébrer les succès car on en veut toujours plus

Les Coolers sont les premiers à arriver à une célébration collective et les derniers à la quitter.
Les Closers passent pour la célébration puis sortent avec leurs propres amis.
Les Cleaners veulent juste retourner travailler.

Les Cleaners connaissent un très bref moment de joie et de satisfaction après un succès (5 minutes de joie, 24 heures de bonheur).
Mais, ils en veulent de suite plus, se demandent ce qu’ils auraient pu faire de mieux, et veulent de suite retourner travailler sur la poursuite d’objectifs plus élevés.

Les Cleaners poursuivent ainsi l’excellence sans relâche, croient en leur capacité, exigent plus d’eux-mêmes que les autres n’exigent d’eux.
Ils sont addicts au succès, et tout leur travail et leurs sacrifices sont liés à cette addiction.
Ils ne se fixent pas de plafonds, ils en veulent toujours plus.

Les Cleaners performent pour eux-mêmes et selon leurs standards, mais ils en font profiter les personnes autour d’eux.
Les autres célèbrent les succès, mais pendant que les Cleaners se concentrent sur ce qui peut être amélioré et sur les prochaines choses à accomplir.

Cette insatisfaction permanente et cette ouverture à tous les sacrifices peut être un mode de vie difficile.
Ce mode de vie peut avoir des conséquences négatives en dehors de son domaine, peut faire souffrir autour de soi, peut mener à une forme de solitude.

Mais, les Cleaners choisissent ce mode de vie avec ses avantages et ses inconvénients.
Ils sont prêts à vivre avec les inconvénients.
Ils considèrent que le relâchement et le plaisir peuvent venir plus tard dans la vie, après avoir vécu comme un champion, après avoir laissé une trace de champion, après avoir construit des opportunités pour le reste de la vie.

Malgré tout, il ne faut pas nier les risques de burn-out avec ce mode de vie.
Des coupures temporaires forcées peuvent parfois survenir avant la fin de la carrière.
Mais, l’addiction au succès permet en général aux Cleaners de revenir assez rapidement à la compétition.

 

Idées clés et applications du livre

Voir les idées clés et applications du livre

 

Idées clés Application des idées
Pour être un maître dans son domaine,
il faut être addict aux résultats, même si l’on n’aime parfois pas le travail
Etre totalement engagé dans la poursuite de résultats
Rester concentré sur ce qui amène des résultats, sur son activité, sur le cœur de son activité, sur son travail
Se préparer au mieux pour obtenir des résultats
Etre hyper professionnel avec son corps et ses compétences, les considérer comme son business et en prendre soin
Travailler énormément sur ses fondamentaux qui apportent du succès sur le long terme
Faire les sacrifices nécessaires pour obtenir les meilleurs résultats possibles
Continuer à donner son maximum pour obtenir des résultats sportifs au lieu de chercher à recevoir des cadeaux extra-sportifs
Poursuivre sans cesse de nouveaux objectifs
Elever sans cesse la barre
Eviter de croire en la chance (pas un facteur déterminant)
Eviter de croire aux superstitions qui sont absurdes
Eviter de croire aux recettes miracles et aux raccourcis absurdes qui n’amènent pas de résultats
Ignorer de nombreuses distractions
Eviter de se disperser en cherchant à être bon partout (et en finissant excellent nulle part)
Ignorer de nombreuses sollicitations (qui disparaîtront si le travail et les résultats disparaissent)
Eviter de tomber dans la complaisance et la suffisance lorsque des récompenses arrivent (argent, célébrité, reconnaissance)
Pour être un maître dans son domaine,
il faut faire confiance à ses instincts
Avoir conscience que les instincts sont essentiels pour réussir, pour suivre sa voie, pour agir selon sa singularité, pour exprimer qui l’on est, pour agir vite et bien, pour se libérer et performer en compétition
Combiner la réflexion et les instincts en phase de préparation
Utiliser les instincts pour générer des idées, pour faire des choix et des actions assez rapidement
Travailler dur sur ses instincts techniques (travailler dur sur sa technique pour intégrer des compétences intérieures utilisables instinctivement)
Construire sur ses instincts (au lieu de vouloir transformer ses instincts et d’évoluer contre nature)
Faire confiance à ses instincts et libérer ses instincts en phase d’expression (en compétition)
Lâcher prise pour libérer ses instincts
Avoir conscience que les instincts permettent d’être juste, rapide, performant, authentique, au maximum de son potentiel dans le moment présent
Eviter de penser et de bloquer ses instincts en phase d’expression
Eviter de refouler et négliger ses instincts au quotidien
Pour être un maître dans son domaine,
il faut assumer et apprivoiser son côté obscur
Avoir conscience que les instincts contiennent un instinct de tueur, un côté obscur, des désirs un peu honteux, des comportements controversés
Avoir conscience qu’assumer ce côté obscur est malgré tout nécessaire pour agir instinctivement et aller dans la zone en compétition
Assumer ce côté obscur en l’orientant et en l’encadrant afin d’éviter les ennuis
Libérer son côté obscur en sélectionnant des activités limitant les risques de dérives (autres sports, business, libertinage, etc)
Garder le contrôle sur son côté obscur
Veiller à rester dans le plaisir et le bien-être constructif (ne pas tomber dans le besoin extrême et destructeur)
Veiller à rester capable de porter un masque et contrôler ses instincts et son côté obscur quand il le faut
Poser des limites à ses instincts et son côté obscur, reprendre le contrôle lorsque les conséquences pourraient être destructrices
Essayer d’être discret sur son côté obscur (pour éviter un scandale médiatique même s’il n’y a rien d’illégal)
Eviter de renier son côté obscur et de le refouler si l’on se fait prendre et qu’il n’y a pas eu d’actes graves (car renier son côté obscur peut ensuite créer des blocages)
Pour être un maître dans son domaine,
il faut prendre des décisions et agir au lieu de passer trop de temps dans la réflexion et l’indécision
Avoir conscience que la passion, les pensées et la visualisation ne créent rien en tant que telles
Avoir conscience que l’excès de pensées et les indécisions retardent l’action (préparatoire ou créative), la rendent de plus en plus difficile, et finissent souvent par tuer l’action (qui aurait pu amener de grands résultats)
Adopter un état d’esprit tourné vers l’action
Prendre des décisions rapides, agir vite, agir sans relâche
Voir les situations comme des situations à gérer et se concentrer avec confiance sur les solutions (au lieu de juger les situations et se concentrer sur les problèmes)
Eviter de pas passer trop de temps à penser et analyser
Décider et agir par soi-même
Ecouter les autres pour nourrir ses connaissances et ses instincts, puis prendre rapidement ses propres décisions et passer rapidement à l’action
Prendre des décisions et réaliser des actions alignées avec ses engagements, avec l’excellence
Se préparer à une action créative sans excès de pensées
Ecouter ses instincts pour générer des idées
Etablir rapidement un plan préparatoire et prendre des décisions incluant ces idées (avant que l’enthousiasme initial ne disparaisse)
Exécuter rapidement et activement le plan préparatoire
Analyser et corriger rapidement ses erreurs
Se lancer rapidement et performer dans des actions créatives en utilisant ses instincts
Eviter de penser lors des actions créatives (compétitions) car les pensées génèrent une perte d’énergie, une perte de concentration, et une perte de performance
Pour être un maître dans son domaine,
il faut se pousser à en faire plus que les autres
Se préparer intensément, avec beaucoup de situations difficiles, inconfortables et variées (afin de gérer avec maîtrise et facilité toutes les situations rencontrées en compétition)
Endurer énormément d’inconfort et de douleur pour réaliser son potentiel
Réaliser quotidiennement des actions difficiles, inconfortables, qu’on ne veut pas faire, que les autres ne font pas
Faire les choses les plus difficiles en premier
Faire toujours un peu plus que les autres
Agir malgré les douleurs physiques, émotionnelles et mentales
Faire d’énormes sacrifices, renoncer à certaines choses pour réaliser les actions importantes
Surmonter l’apathie, la flemme, la peur
Utiliser la règle des 3 secondes pour se lancer dans des actions difficiles et inconfortables
Penser au sens derrière les choses difficiles, penser aux objectifs (notamment pour les choses qu’on n’aime pas faire)
Avoir conscience que l’on finit par être à l’aise avec l’inconfort
Eviter de rester dans le confort car cela entraîne inévitablement une stagnation dans les résultats
Eviter de renoncer à des choses difficiles et inconfortables, car un renoncement a tendance à en entraîner d’autres, jusqu’à l’apathie
Avoir conscience que le refus de l’inconfort à court terme mène à de l’inconfort à moyen terme et à long terme (problèmes de santé, problèmes financiers, regrets, etc)
Pour être un maître dans son domaine,
il faut aimer et bien gérer la pression
Avoir conscience que le stress négatif mène au chaos alors que le stress positif rend plus performant
Réduire l’incertitude avec une bonne préparation pour réduire les chances d’avoir un stress négatif (d’avantage lié à l’incertitude qu’à l’enjeu)
Porter un regard positif sur son stress (physique) pour le rendre positif
Se confronter à de nombreuses situations stressantes pour réduire, apprivoiser, posséder et aimer son stress (et pour être capable de gérer les situations générant de la pression)
Se mettre régulièrement sous pression (stress positif), quelques soient les situations (confortables ou stressantes)
Se challenger soi-même, se mettre une pression interne, et se créer du stress dans des situations avec une faible pression venant de l’extérieur (pour mieux performer)
Se mettre notamment une pression interne dans les compétitions et moments considérés comme moins importants
Pour être un maître dans son domaine,
il faut se mettre dans la zone en compétition
Avoir conscience que la zone est un état mental optimal, avec une pleine concentration, un lâcher prise total, une maîtrise maximale
Se concentrer pleinement sur l’action dans le moment présent en compétition
Se laisser absorber par l’action
Lâcher prise sur l’action et libérer ses instincts en compétition
Ignorer toutes les distractions en compétition
Ignorer les distractions externes (faits en dehors du jeu)
Eviter les distractions internes (émotions fortes, pensées, regrets, inquiétudes, etc)
Découvrir et utiliser des déclencheurs efficaces pour aller dans la zone et activer ses instincts
Tester notamment des routines de concentration, des routines comportementales, des musiques, etc
Tester éventuellement des routines créant un léger stress ou une légère colère (mais faire attention à ne pas tomber dans l’excès destructeur)
Identifier et traiter d’éventuels blocages inconscients qui rendent difficiles l’accès à la zone en compétition
Pour être un maître dans son domaine,
il faut bien gérer les situations critiques et être celui qu’on appelle en cas de situation critique
Optimiser sa préparation et son expérience dans son domaine pour intérioriser différentes compétences et stratégies utilisables instinctivement
Développer une confiance absolue en ses compétences intérieures, en ses instincts, en sa capacité à gérer n’importe quelle situations critique rapidement, en sa capacité à parvenir à ses fins quelques soient les situations rencontrées
Gérer les situations critiques, être celui qui prend des initiatives dans les situations critiques, être celui qui crée et saisit des opportunités dans les situations critiques
Gérer les situations critiques utilisant ses instincts, en improvisant, en se laissant porter par le flow de l’action
Reconnaître ses erreurs
Rester serein et confiant
Réaliser rapidement (parfois instinctivement) des ajustements pour avancer
Prendre parfois du recul sur ses actions instinctives (après la compétition par exemple)
Assumer sa part de responsabilité, chercher sa responsabilité et ses erreurs éventuelles
Utiliser ce feedback pour corriger ses erreurs, pour peaufiner ses compétences intérieures, ses instincts, et sa capacité à affronter les situations présentes et futures
Pour être un maître dans son domaine,
il faut imposer sa vision et ses standards
Montrer l’exemple en étant porté par des objectifs élevés, en élevant sans cesse ses objectifs et ses standards, en donnant toujours son maximum, en ayant pas peur de montrer ce que l’on peut faire et de devoir assumer les attentes derrière
Attendre que ses coéquipiers se mettent à son niveau, notamment dans l’attitude
Eviter de diminuer son niveau pour que les coéquipiers se sentent mieux
Pousser ses coéquipiers à travailler plus dur, à élever leur attitude, à élever leur niveau de jeu, à tendre vers l’excellence
Avoir conscience que les coéquipiers peuvent ne pas aimer ça, mais aiment les résultats que ça amène
Eviter de se montrer trop tolérant envers ceux qui ne se mettent pas à son niveau dans l’attitude
Reprendre des responsabilités et du contrôle si les autres ne se montrent pas à la hauteur de ses attentes
Prendre le leadership stratégique de son équipe
Identifier les forces de chacun, distribuer les rôles en se basant sur les forces de chacun et en cherchant à compenser des faiblesses identifiées, distribuer les tâches spécifiques
Gérer un rôle qui n’est pas le sien si le besoin s’en fait sentir
Communiquer avec les coéquipiers pour les tirer vers le haut
Observer les réactions des coéquipiers et ajuster sa communication pour obtenir des réactions positives (engagement, confiance, corrections ; au lieu de colère, peur, découragement, erreurs…)
Apprécier les coéquipiers qui font preuve de caractère, qui nous tiennent tête, qui n’ont pas peur de nous contredire
Assumer sa responsabilité, se sentir responsable des résultats de son équipe
Chercher à améliorer l’équipe avec des ajustements
Pour être un maître dans son domaine,
il faut être d’avantage craint et respecté qu’aimé
Privilégier la crainte et le respect à l’amour
Ne pas chercher à être aimé
Chercher à susciter la crainte et le respect par sa confiance, son attitude, son langage corporel, ses actions, ses résultats
Accomplir régulièrement des choses impressionnantes qui attirent l’attention, font peur, et perturbent mentalement
Eviter de faire trop de bruit, de trop parler (car les paroles renvoient à un effort pour convaincre et pour se convaincre)
Etre discret dans les paroles et impressionnant dans les actes
Faire attention à son look hors du terrain (quitte à être différents) pour imposer le respect aux coéquipiers, aux adversaires, aux médias, aux fans, aux sponsors…
Dire ce que l’on pense en face des personnes
(que ça plaise ou non)
Ne pas non plus chercher à être détesté
Ne pas être un connard qui s’amuse à rabaisser les autres
Accepter qu’en étant concentré sur la réussite, en suscitant la crainte et en étant honnête, on puisse être distant, froid et peu apprécié par certaines personnes
Pour être un maître dans son domaine,
il faut avoir un cercle de proches qui optimise ses performances
Identifier d’abord ses besoins avec soin pour pouvoir construire une équipe répondant à ses besoins
Connecter chaque besoin et chaque tâche à une personne
Construire son équipe avec soin, en cherchant à avoir les bonnes personnes aux bons rôles
Avoir conscience que le choix des personnes et l’optimisation de leur utilisation sont déterminants pour performer
S’entourer de personnes qui ont des standards élevés, qui se tiennent responsables pour accomplir un travail de qualité, qui savent dire non avec autorité, et qui osent disent la vérité pour tirer vers le haut
Tester d’abord les personnes rencontrées (bonne volonté, standards, compétences)
Décider ensuite du recrutement en écoutant ses instincts
Etre ouvert, remettre en cause ses préjugés, écoutent les personnes de son équipe
Suivre les personnes de son équipe en gardant une certaine autonomie, en sachant écouter ses instincts
Faire appel aux personnes de son cercle pour entendre la vérité sur des sujets importants
Conserver son équipe avec une certaine stabilité
Eviter de suréagir aux accrocs
Retravailler sur l’identification de ses besoins en cas d’instabilité
Ecarter définitivement un proche ayant brisé sa confiance
Eviter de s’associer à des personnes malveillantes, incompétentes, etc
Eviter de s’enfermer avec des personnes complaisantes qui n’osent pas dire la vérité par peur de vexer et casser la relation
Pour être un maître dans son domaine,
il faut persévérer en étant flexible
Persévérer sans relâche dans sa vision et son ambition, en étant flexible sur l’objectif et la stratégie
Considérer les mauvais résultats comme de simples contre temps (et non comme des échecs), et comme des opportunités pour apprendre et mieux maîtriser sa conquête
Rester serein et confiant lors des contre temps
Tirer des leçons, redéfinir les options, faire des ajustements
Réaliser parfois de gros ajustements en redéfinissant son objectif ambitieux (en changeant même parfois de carrière pour réussir à exprimer sa vision)
Eviter de blâmer quelqu’un lors de ces contre temps
Ignorer les critiques inutiles lors de ces contre temps
Avoir conscience qu’un échec est un mauvais résultat suivi d’un abandon ; et que tant qu’il n’y a pas d’abandon, il n’y a pas d’échec (juste une conquête difficile faite d’ajustements)
Réfléchir à sa reconversion en amont pour rester dans les rails du succès après sa carrière sportive
Pour être un maître dans son domaine,
il faut en vouloir toujours plus
Devenir addict au succès, désirer toujours plus de succès
Poursuivre l’excellence sans relâche, exiger plus de soi-même que les autres n’exigent de soi
Chercher toujours à progresser et faire mieux
Se fixer toujours de nouveaux objectifs plus élevés que les précédents
Ne pas se fixer de plafond, de limite
Désirer rapidement plus de succès après un succès
Se demander rapidement ce qui aurait pu être mieux fait
Se concentrer rapidement sur ce qui peut être amélioré et sur les prochaines choses à accomplir
Retourner rapidement travailler sur la poursuite d’objectifs plus élevés
Eviter de trop célébrer un succès
Eviter de tomber dans l’autosatisfaction
Avoir conscience que ce mode de vie peut être difficile (sacrifices, insatisfaction, solitude, potentielles souffrances autour de soi, etc)
Accepter ce mode de vie avec ses avantages et ses inconvénients
Considérer que le relâchement et le plaisir pourront venir plus tard dans la vie (après avoir vécu comme un champion, après avoir laissé une trace de champion, après avoir construit des opportunités pour le reste de la vie)
Avoir conscience des risques de burn-out
Accepter les pauses forcées
Revenir assez rapidement par addiction au succès

 

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Pour compléter tes connaissances sur le sujet :

Lire le résumé du livre “The champion’s mind”

Voir le documentaire “The psychopathic mindset of Michael Jordan”

 

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